À ce jour, mars 2018, cinquante agglomérations dépassent, sur notre planète, les dix millions d'humains. Soixante-cinq millions à Hong Kong et dans les alentours de la rivière des Perles ; quarante-deux millions pour Tokyo et son proche voisinage ; trente-cinq millions pour Jakarta...
D'ores et déjà, la moitié de nos compatriotes vivent en ville. Bientôt, dans quinze ans, dans vingt ans, ce seront les deux tiers.
Walter Benjamin est sur le point d'embarquer quand un kamikaze se fait exploser à quelques mètres de lui. Violemment projeté en arrière, il découvre hébété qu'il a perdu une jambe. Nous sommes le 22 mars 2016, il est 7h 58 à l'aéroport de Bruxelles. Autour de lui, des corps brûlés, un homme décapité... Une scène apocalyptique. Amené à l'hôpital dans un état critique - il a perdu énormément de sang -, les médecins parviendront tout de même à le sauver. Débute alors le récit d'une reconstruction, les longs mois d'hospitalisation, les opérations, la rééducation... Walter doit mener un combat quotidien, contre ses angoisses, ses idées noires, réapprendre à vivre dans ce nouveau corps, s'autoriser à aimer aussi...
Un témoignage qui touche par son exemplarité et la capacité de résilience de son auteur.
La chronique de Moscou est emplie de grandeur et de sang, de complots, de folies et de mystères. Dans ce livre riche en révélations, Vladimir Fédorovski nous dévoile les coulisses du Kremlin, de la fin du stalinisme aux années Poutine. Acteur et observateur privilégié des événements qui ont entraîné la fin du communisme, sa longue familiarité avec les arcanes politiques lui a permis de recueillir des témoignages inédits et de se plonger dans des archives confidentielles. C'est ainsi qu'il nous conte aussi bien l'histoire de l'espionnage russe en Occident, avec ses épisodes parfois comiques, que les secrets du pouvoir suprême où certains accédaient à la gloire, tandis que d'autres finissaient en exil ou en prison.
En août 2015 sont inaugurés les nouveaux travaux du canal de Suez. Des trompettes d'Aïda au yacht de l'impératrice Eugénie pour l'inauguration de 1869, c'est toute l'Égypte d'hier qui est alors mise en scène, celle qui a tant fait rêver l'Europe.
Ouvert à la navigation en 1869, reliant la mer Méditerranée à la mer Rouge, il bouleverse les routes maritimes et accélère les échanges entre l'Europe et l'Asie. Son histoire est celle des transformations du commerce mondial, depuis l'invention du bateau à vapeur jusqu'aux énormes pétroliers et porte- conteneurs contemporains.
À quelques kilomètres d'Embrun dans les Hautes-Alpes, sur les bords du lac de Serre-Ponçon, s'élève un château aux allures médiévales, le château de Picomtal. Au début des années 2000, les propriétaires découvrent, au revers des planchers qu'ils sont en train de rénover, des inscriptions tracées à la mine de plomb. Cent vingt ans plus tôt, vers 1880, Joachim Martin, menuisier, a écrit au dos des lattes qu'il a lui-même solidement clouées au sol.
D'une grande figure héroïque belge, Léopold II est devenu le méchant de l'Histoire, jugé coupable de crimes contre l'humanité. Croqué par la plume, le crayon et fixé sur la pellicule, le Roi est de plus en plus réduit aux traits romanesques et caricaturaux de sa vie comme de son règne.
Les dernières années de l'Ancien Régime en France voient la multiplication des fêtes, publiques ou privées. Les fêtes royales et princières d'abord, se perpétuent dans le faste et le spectaculaire, moyen pour la monarchie d'affirmer un pouvoir en butte à des critiques multiples.
Quant aux fêtes privées données chez les nobles et les financiers, elles sont de plus en plus extravagantes. Elles se déroulent souvent dans les folies, ces résidences élégantes et luxueuses répondant aux caprices de leurs propriétaires. Fuyant le sérieux philosophique pourtant en vogue, des sociétés affectionnent des scènes de travestissement et pratiquent à l'envi l'art du canular, de la supercherie et de la mystification. On assiste à des jeux parfois dangereux pouvant même basculer dans la transgression. Une telle frénésie devient le moyen de fuir une réalité qu'on ne peut ou qu'on ne veut percevoir, et dissimule aussi une inquiétude sourde. La hantise du chaos affecte certains esprits, alors même que l'idée de progrès est devenue un lieu commun du discours philosophique.
Traduit pour la première fois en France, La Vie dans un château médiéval est un classique qui a initié des millions de lecteurs anglophones aux secrets du monde médiéval. Et qui a profondément inspiré George R. R. Martin, le créateur de A Game of Thrones.
À partir du remarquable château de Chepstow, à la frontière de l'Angleterre et du Pays de Galles, mais aussi des plus admirables châteaux forts français, les grands médiévistes Frances et Joseph Gies nous offrent un portrait saisissant de ce qu'était la vie quotidienne de l'époque et nous montrent l'importance du rôle qu'y jouait le château fort. Les Gies ont le don de rendre à la vie les hommes et les femmes qui vivaient dans et autour du château, le seigneur et la dame, les chevaliers et les soldats, les serviteurs et les paysans, les troubadours et les jongleurs.
À l'image de cet imposant édifice, ancré dans le passé, mais tourné vers l'avenir, notre paysage ferroviaire a une longue histoire : c'est cette évolution que Louis Gillieaux, ancien responsable de la communication à la SNCB, se propose de retracer. Depuis leurs origines, quasiment contemporaines de la Belgique, nos chemins de fer ont été un des principaux moteurs du développement de notre pays.
Comment cet homme politique, proche du Turc de la rue, au pouvoir depuis 2003, porté par la réussite économique insolente de son pays, est-il parvenu à vampiriser la vie politique sans jamais craindre d'institutionnaliser l'opportunisme comme méthode de gouvernance ?
On se souvient qu'il voulait adhérer à l'Union européenne, qu'il était le « frère » de Bachar el-Assad, l'allié d'Israël, qu'il négociait avec les Kurdes du PKK, qu'il marchait main dans la main avec Fethullah Gülen, son ennemi juré d'aujourd'hui, et caetera...