C'est en 1956, à Cambridge, que Sylvia Plath fait la connaissance du jeune Ted Hughes, poète prometteur, homme d'une force et d'une séduction puissantes. Très vite, les deux écrivains entament une vie conjugale où vont se mêler création, passion, voyages, enfantements. Mais l'ardente Sylvia semble peu à peu reprise par sa part nocturne, alors que le 'braconnier' Ted dévore la vie et apprivoise le monde sauvage qu'il affectionne et porte en lui. Bientôt ses amours avec la poétesse Assia Wevill vont sonner le glas d'un des couples les plus séduisants de la littérature et, aux yeux de bien des commentateurs, l'histoire s'achève avec le suicide de l'infortunée Sylvia.
Attentive à la rémanence des faits et des comportements, Claude Pujade-Renaud porte sur ce triangle amoureux un tout autre regard. Réinventant les voix multiples des témoins - parents et amis, médecins, proches ou simples voisins -, elle nous invite à traverser les apparences, à découvrir les déchirements si mimétiques des deux jeunes femmes, à déchiffrer la fascination réciproque et morbide qu'elles entretiennent, partageant à Londres ou à Court Green la tumultueuse existence du poète.
L'ombre portée des oeuvres, mais aussi les séquelles de leur propre histoire familiale - deuils, exils, Holocauste, dont elles portent les stigmates -, donnent aux destins en miroir des 'femmes du braconnier' un relief aux strates nombreuses, dont Claude Pujade-Renaud excelle à lire et révéler la géologie intime.
En consultant des dossiers de la police, Jean se souvient des moments passés dans les années 1960 avec la bande de l'Unic hôtel à Montparnasse. Il avait alors été proche de Dannie, jeune femme mêlée à une affaire criminelle.
Un homme sur une moto, à laquelle est accrochée une remorque bringuebalante, traverse la campagne ukrainienne.
Il veut se rendre dans la zone interdite autour de Tchernobyl. Il a une mission.
Le voyage de Gouri est l'occasion pour lui de retrouver ceux qui sont restés là et d'évoquer un monde à jamais disparu où ce qui a survécu au désastre tient à quelques lueurs d'humanité.
Après la mort de son père, Ntoma est chassé de la maison par ses frères parce qu'ils sont nés de mères différentes. Pour fuir la misère, le jeune homme et sa mère quittent la ville de Mbandaka...
C'est en 1956, à Cambridge, que Sylvia Plath fait la connaissance du jeune Ted Hughes, poète prometteur, homme d'une force et d'une séduction puissantes. Très vite, les deux écrivains entament une vie conjugale où vont se mêler création, passion, voyages, enfantements. Mais l'ardente Sylvia semble peu à peu reprise par sa part nocturne, alors que le 'braconnier' Ted dévore la vie et apprivoise le monde sauvage qu'il affectionne et porte en lui. Bientôt ses amours avec la poétesse Assia Wevill vont sonner le glas d'un des couples les plus séduisants de la littérature et, aux yeux de bien des commentateurs, l'histoire s'achève avec le suicide de l'infortunée Sylvia.
Attentive à la rémanence des faits et des comportements, Claude Pujade-Renaud porte sur ce triangle amoureux un tout autre regard. Réinventant les voix multiples des témoins - parents et amis, médecins, proches ou simples voisins -, elle nous invite à traverser les apparences, à découvrir les déchirements si mimétiques des deux jeunes femmes, à déchiffrer la fascination réciproque et morbide qu'elles entretiennent, partageant à Londres ou à Court Green la tumultueuse existence du poète.
L'ombre portée des oeuvres, mais aussi les séquelles de leur propre histoire familiale - deuils, exils, Holocauste, dont elles portent les stigmates -, donnent aux destins en miroir des 'femmes du braconnier' un relief aux strates nombreuses, dont Claude Pujade-Renaud excelle à lire et révéler la géologie intime.
«'Papa m'a demandé de l'aider à en finir.' Je me répète cette phrase, elle sonne bizarrement. Qu'est-ce qui ne colle pas ? 'Papa' et 'en finir' ?»
Avec Tout s'est bien passé, Emmanuèle Bernheim nous livre le récit haletant et bouleversant de son impensable aventure.
Ce que je crois, c'est que nous appartenons tous à Pædophilia. En règle générale Pædophilia donne la vie, le lait, la confiance, et les mots. Mais il arrive que Pædophilia fasse tout le contraire, qu'elle se retourne contre la vie, semant la terreur, le silence et la mort. Si Pædophilia fait le bien le plus précieux aux grands et aux petits, elle fait parfois le plus grand mal. C'est un incroyable mystère. Et tellement éprouvant pour la conscience qu'on ne sait presque rien en dire. Ce n'est pas faute d'éprouver Pædophilia. Tout le monde y passe. C'est le plus répandu, le moins contesté, le plus poignant des sentiments. Mais c'est en même temps le moins interrogé, le moins réfléchi.
C'est en 1956, à Cambridge, que Sylvia Plath fait la connaissance du jeune Ted Hughes, poète prometteur, homme d'une force et d'une séduction puissantes. Très vite, les deux écrivains entament une vie conjugale où vont se mêler création, passion, voyages, enfantements. Mais l'ardente Sylvia semble peu à peu reprise par sa part nocturne, alors que le 'braconnier' Ted dévore la vie et apprivoise le monde sauvage qu'il affectionne et porte en lui. Bientôt ses amours avec la poétesse Assia Wevill vont sonner le glas d'un des couples les plus séduisants de la littérature et, aux yeux de bien des commentateurs, l'histoire s'achève avec le suicide de l'infortunée Sylvia.
Attentive à la rémanence des faits et des comportements, Claude Pujade-Renaud porte sur ce triangle amoureux un tout autre regard. Réinventant les voix multiples des témoins - parents et amis, médecins, proches ou simples voisins -, elle nous invite à traverser les apparences, à découvrir les déchirements si mimétiques des deux jeunes femmes, à déchiffrer la fascination réciproque et morbide qu'elles entretiennent, partageant à Londres ou à Court Green la tumultueuse existence du poète.
L'ombre portée des oeuvres, mais aussi les séquelles de leur propre histoire familiale - deuils, exils, Holocauste, dont elles portent les stigmates -, donnent aux destins en miroir des 'femmes du braconnier' un relief aux strates nombreuses, dont Claude Pujade-Renaud excelle à lire et révéler la géologie intime.
- Eugène s'est fait cloner. Voilà.
- Pardon ?
Ils n'avaient pas l'air surpris, juste ahuris. Ils demandèrent seulement à Cécile de répéter. Elle répéta. Georges s'excusa : il ne comprenait toujours pas. Jocelyne dit : «Moi non plus.»
- Cloner ! insista Cécile. Clo-ner ! C'est pourtant simple. On lui a taillé un petit bout de viande dans le postérieur et, avec, on est en train de lui fabriquer un bébé. Une sorte de double. Un autre Eugène mais en plus jeune. Nettement plus jeune d'ailleurs puisqu'il n'est pas encore né. Ça s'appelle du clonage. Ça vient de sortir.