Au lendemain de la Première Guerre mondiale, la très jeune Amory Clay se voit offrir par son oncle Greville un appareil photo et quelques conseils rudimentaires pour s’en servir. Elle ignore alors que c’est le déclencheur d’une passion qui façonnera irrévocablement sa vie future.
Un bref apprentissage dans un studio et des portraits de la bonne société laissent Amory sur sa faim. Sa quête de vie, d’amour et d’expression artistique l’emporte bientôt dans un parcours audacieux et trépidant, du Berlin interlope des années vingt au New York des années trente, de Londres secoué par les émeutes des Chemises noires à la France occupée et au théâtre des opérations militaires, où elle devient l’une des premières femmes photoreporters de guerre.
Sa soif d’expériences entraîne Amory vers d’autres conflits, des amants, un mari, des enfants, tandis qu’elle continue à poursuivre ses rêves, à combattre ses démons.
À travers le destin singulier et l’objectif téméraire d’une femme indépendante et généreuse, William Boyd nous promène au gré des événements les plus marquants de l’histoire contemporaine.
Une ode magnifique à la liberté des femmes !
Ce roman noir fut d'abord publié en feuilletons, du 21 novembre 1846 au 18 mars 1847. Fondée sur des faits plus ou moins avérés, l'histoire est celle d'un barbier londonien du XIXe siècle qui, par cruauté, folie et cupidité, tranche la gorge de ses clients et se débarrasse de leurs cadavres avec la complicité de sa maîtresse, qui en fait des friands à la viande qu'elle vend dans sa boutique.
Dans ces quatorze textes, l'auteur évoque des écrivains qu'il apprécie particulièrement, de Georges Perec à Samuel Beckett, mais aussi le cinéaste Jim Jarmusch.Dans ces quatorze textes, l'auteur évoque des écrivains qu'il apprécie particulièrement, de Georges Perec à Samuel Beckett, mais aussi le cinéaste Jim Jarmusch. L'évocation de ses rencontres avec ces créateurs lui donne aussi l'occasion de s'interroger sur sa propre pratique de l'écriture.
Un certain Guy Courtois s'est rendu compte que les écrivains en mal d'inspiration, obsédés par les commencements, cherchaient souvent la première phrase de leurs livres. Il en a donc fait son gagne-pain. Débute alors une correspondance entre lui et le héros de l'ouvrage, dans laquelle il révèle dans quelles conditions sont nées les plus célèbres premières phrases de la littérature mondiale.
Rédigées au tournant des années 1930, ces chroniques journalistiques mettent en lumière les saveurs de la capitale argentine et les travers de ses habitants : les bars de style allemand, les voyantes, les travaux interminables, les dettes colossales des immigrés, les boutiques de vêtements d'occasion, etc. L'actualité internationale et les débuts de la tourmente en Europe sont également évoqués.
Benjamin Benjamin a toujours été habitué à adopter une attitude fuyante face à ses problèmes. Contraint de trouver un emploi, il se retrouve aide à la personne et doit veiller sur Trev, un adolescent à l'imagination débordante. Ces deux abîmés de la vie se découvrent de nombreux points communs, comme le goût pour les miss météo aux formes généreuses, les attractions touristiques étranges, etc.
«Ma mère est morte au moment où je suis née, aussi toute ma vie n'y a-t-il jamais rien eu entre moi et l'éternité ; dans mon dos soufflait toujours un vent lugubre et noir. Je ne pouvais pas savoir, au début, que ce serait comme ça.»
Xuela a grandi dans un village des Caraïbes. Au soir de sa vie, elle revient sans tabous sur son enfance passée dans le deuil d'une mère qu'elle n'a jamais connue, et sur sa vie de femme devenue incapable d'aimer. Les hommes, les colonisateurs, les puissants : ils ont toujours été maîtres de son destin. Xuela les subit, mais en elle brûle l'insoumission.
Purity, alias 'Pip', est étudiante à Oakland, en Californie. Elle qui a grandi sans connaître l'identité de son père, élevée par une mère qui ne dévoile rien de sa vie, elle se tourne naturellement vers le journalisme d'investigation. On la dirige alors vers l'Allemand Andreas Wolf, un lanceur d'alertes charismatique rappelant par bien des côtés Edward Snowden et Julian Assange. Depuis la base secrète de son ONG en Bolivie, Andreas se livre à des attaques ciblées sur internet.
Tandis qu'ils se rapprochent dans une relation trouble, Andreas avoue à Pip son secret : il a tué un homme. Dans un récit époustouflant de virtuosité, Jonathan Franzen plonge dans le passé d'Andreas, qui fut un dissident connu dans l'Allemagne de l'Est des années 80, et jette ses personnages dans les courants violents de l'histoire contemporaine. Purity est un livre où tout le monde ment, pour cacher ses erreurs, ses fautes et ses crimes.