L'histoire du mouvement ouvrier français se confond à bien des égards avec l'histoire de la société elle-même. Antoine Prost livre ici, au terme de recherches menées pendant quarante ans, une analyse remarquable des grands moments qui ont jalonné la chronique du monde des «travailleurs».
Grève de février 1934, Front populaire (des grèves de juin 1936 à celle de novembre 1938), mouvement de mai 1968 : l'histoire du mouvement ouvrier est d'abord ponctuée de luttes. Mais le regard de l'historien s'attache aussi à l'évolution des effectifs syndicaux depuis 1918, au rôle central de la CGT, aux mutations profondes des lendemains de la Seconde Guerre, sans négliger les bouleversements qui affectent au cours du siècle la classe ouvrière et substituent progressivement le salarié au travailleur.
Présentation de l'éditeur
Quel a été le rôle des organisations syndicales dans l'évolution de la société française depuis un siècle ? Comment analyser la désyndicalisation contemporaine ? Ce livre propose de répondre à ces questions en partant d'un moment fondateur de l'histoire syndicale : le congrès de la CGT, à Amiens, en 1906.
À travers l'histoire du syndicalisme français, c'est une autre histoire qui s'écrit, celle qui se joue dans la rue, dans les ateliers et les bureaux, dans des salles de meetings et de congrès et, depuis 1968, dans les grand-messes de la négociation collective.
Cette histoire met en valeur d'incontestables succès mais aussi de retentissants échecs, qui se paient par une désaffection syndicale, dont les auteurs analysent ici les raisons et les motivations profondes.
Présentation de l'éditeur
'Aujourd'hui, il existe une certaine conscience des limites des marchés. Les scandales des années 1990 ont jeté 'la finance et le capitalisme de style américain' à bas du piédestal où ils se trouvaient depuis trop longtemps. Plus globalement, on a compris que la perspective de Wall Street, souvent à courte vue, était diamétralement opposée au développement, qui exige une réflexion et une planification à long terme.
On se rend compte aussi qu'il n'y a pas une seule forme de capitalisme, une seule 'bonne' façon de gérer l'économie. Il existe d'autres formes d'économie de marché (comme celle de la Suède, où la croissance est restée vigoureuse) qui ont créé des sociétés tout à fait différentes de celle des Etats-Unis, avec de meilleurs systèmes de santé et d'éducation et moins d'inégalité. Or, du moment qu'il y a des alternatives et des choix, ce sont les processus politiques démocratiques qui doivent être au centre des prises de décision, et non pas les technocrates.
L'un des principaux choix auxquels toutes les sociétés sont confrontées concerne le rôle de l'Etat. Le succès économique nécessite de trouver le juste équilibre entre l'Etat et le marché. Quels services l'Etat doit-il fournir ? Quelles réglementations doit-il instaurer pour protéger les travailleurs, les consommateurs, l'environnement ? Il est clair que cet équilibre change avec le temps, et qu'il sera différent d'un pays à l'autre.
Dans ce livre, je vais démontrer que la mondialisation, telle qu'on l'a imposée, a empêché d'obtenir l'équilibre requis. Je veux souligner cependant que rien n'oblige à ce qu'elle nuise à l'environnement, aggrave les inégalités, affaiblisse la diversité culturelle et favorise les intérêts des grandes firmes aux dépens du bien-être des simples citoyens. Une mondialisation choisie, bien gérée, comme elle l'a été dans le développement réussi d'une grande partie de l'Asie orientale, peut beaucoup apporter aux pays en développement comme aux pays développés.' J.E. Stiglitz
Présentation de l'éditeur
Oui, il y a bien un affrontement entre Américains et Arabes, entre Occident et Orient. Choc des civilisations? Conflits d'ambitions? Ou incompréhension entre deux cultures, deux visions du monde?
«Nous vivons sur la même planète, mais pas dans le même univers mental» constatent les auteurs. Leur dialogue a débuté le 11 septembre 2001, dans les studios de télévision et de radio où ils analysent les événements internationaux. «Et si nous allions plus loin, si nous examinons en profondeur ce qui nous sépare vraiment?» À la lumière de l'Histoire et de la crise au Moyen-Orient, ils ont alors confronté leurs identités respectives, leurs conceptions de l'individu, de la société, de la foi, du bonheur...
Par leurs regards croisés, Nicole Bacharan et Antoine Sfeir apportent à la géopolitique une donnée cruciale: le poids considérable de la tradition, de la croyance, de l'imaginaire collectif. Car on ne peut comprendre l'actualité du monde sans connaître les blessures et les rêves des êtres qui la font. Du 11 septembre à la guerre d'Irak, du conflit israélo-palestinien à la menace iranienne, ce livre donne des clés essentielles pour saisir les vrais enjeux planétaires.
Présentation de l'éditeur
« Super grands », « une méga puissance », « une hyper puissance », les qualificatifs ne manquent pas pour désigner les États-Unis contemporains dont l'Atlas démonte minutieusement la géostratégie de domination. Cette république impériale, unique en son genre, ne tient pas du hasard mais largement de la géographie et plus encore de la solidité d'une nation toujours jeune, qui a su jouer des atouts d'une nature généreuse et des opportunités que l'Histoire lui a ménagées ou qu'elle a su saisir... ou forcer. Gérard Dorel
L'histoire ne cesse de s'accélérer nous dit-on. Il est vrai qu'aujourd'hui, cinq années représentent une éternité. Suffisamment eu tout cas pour entrevoir un événement comme le 11 septembre avec discernement. Du moins peut-on l'espérer. Car le ' 11 septembre ' est l'une de ces dates qui, comme le ' 14 juillet ', se suffit à elle-même tant l'empreinte sur l'imaginaire collectif est profonde. Une date qui a marqué son époque : c'était ' la fin de l'âge de l'innocence ', celui de la ' guerre des civilisations ' ou encore de la ' fin de l'histoire '. Le monde, nous en étions persuadés, avait changé ce matin-là. Mais quel monde ? Difficile de le dire puisque, depuis la chute de l'URSS en 1991, nous naviguions dans le brouillard avec un soi-disant ' nouvel ordre mondial ' que personne n'arrivait il définir. Quel (autre) monde était né sur les décombres de cette guerre froide que l'on commençait à regarder avec nostalgie ? Les théories abondaient mais le brouillard persistait. Sommes-nous en mesure aujourd'hui d'y voir plus clair sur la manière dont les choses ont évolué depuis ce 11 septembre 2001 et dans quelle direction elles semblent s'orienter. Cet ouvrage est une invitation au décryptage d'une réalité trop souvent décalée par rapport aux discours des uns et des autres. décryptage au cours duquel nous espérons pouvoir distinguer ce qui, entre discours et réalité, correspond à l'environnement qui est le nôtre, sachant que notre perception du monde détermine aussi dans une grande mesure la manière dont nous façonnerons notre avenir.
Présentation de l'éditeur
«Une étude exceptionnelle. L'auteur du livre a eu l'audace d'aborder le chaos russe [...] armée de son désir de prouver que le pays n'est, en aucune façon, une maison de fous mais simplement un espace immense, difficilement accessible à l'étranger qui ne connaît pas les traditions, l'histoire et la mentalité des Russes.» Lioubova Kloboukova, Izvestia.
«Le livre d'Alla Sergueeva est très actuel. L'auteur aime la Russie, se fait du souci pour son peuple, est fière de son histoire, de sa culture et de sa science.» Vladimir Nogovskïi, La Pensée Russe.
Un étranger doit-il accepter une invitation aux bains russes? Combien de verres de vodka faut-il boire d'un trait avant d'essayer de refuser? Pourquoi les Russes endurent-ils la vie en ne reculant pas devant de grands sacrifices? De quoi est fait le «bonheur à la russe»? Et surtout, qu'est-ce qui est nouveau dans la Russie du XXIe siècle?
Présentation de l'éditeur
Au cours des quinze dernières années, la violence de l'exploitation capitaliste n'a cessé de se développer de par le monde, encouragée par des structures étatiques nationales ou multinationales. Cette violence s'est accompagnée, sur le plan politique, d'une forme de néo-colonialisme généralisé. Privé des alibis de la guerre froide, l'impérialisme politique et militaire occidental s'est abrité sous les oripeaux médiatiques de la défense des droits de l'homme pour renforcer l'hégémonisme de la superpuissance américaine et de ses alliés.
Afin de contribuer à l'information des opinions publiques façonnées par le point de vue unilatéral des grands groupes médiatiques, et à la mobilisation des forces de résistance, il nous est apparu nécessaire de publier un ouvrage qui présente, sans ethnocentrisme, une vision objective et factuelle de l'état de la domination occidentale dans le monde et des méfaits qu'elle occasionne.
Pour ce faire, nous avons réuni une équipe de quarante-deux contributeurs - journalistes, universitaires, militants - issus d'horizons culturels très variés. Situé résolument à gauche, l'éventail des contributeurs reflète cependant la diversité du courant progressiste - socialisme libertaire, communisme(s), altermondialisme, etc.
On peut ainsi espérer que cet ouvrage, comme instrument de connaissance et de luttes, contribuera aussi à renforcer l'opposition aux technostructures dominantes, dans la poursuite d'un idéal d'émancipation des peuples.
Présentation de l'éditeur
Depuis le 11 septembre, les Américains ont réagi en recourant à d'anciens modèles de croyance et de comportement. Le nationalisme en fait partie : mais un nationalisme de ressentiment alimenté par les frustrations et la peur. À bien des égards, l'Amérique de 2005 rappelle l'Europe du passé, et c'est pourquoi l'incompréhension entre les deux rives de l'Atlantique n'a jamais été aussi profonde.
En même temps ce nationalisme aux racines ethniques et religieuses est une dévotion à un idéal abstrait, démocratique et moderne, plus révolutionnaire que conservateur, que les États-Unis se sont donné pour mission de propager. D'où une tension, virtuellement explosive, entre l'Amérique profonde et la nouvelle génération aux commandes à Washington.
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De A comme Accord général sur le commerce des services (AGCS) à Z comme Zone franche en passant par Colonialisme, Classes sociales, Démocratie, Développement, Discrimination positive, Droits, Égalité/Équité, Éthique, Homo oeconomicus, Inégalités, Décroissance, Finance, Keynésianisme, Marchandise, Libre-échange, Micro-crédit, Mondialisation, Mouvement social, Nation, Néolibéralisme, Libéralisme, Marxisme, Pauvreté, Reconnaissance, Universalité, Politique agricole commune, Souveraineté alimentaire, Taxe Tobin, Travail, Union européenne et Utilitarisme ...
Le Petit Alter compte trois cent trente entrées environ. Certains de ces articles sont purement informatifs. Les autres, plus nombreux, proposent des analyses et des interprétations. Des analyses qui cherchent autant que possible à présenter différentes approches d'une question. Pour autant, Le Petit Alter ne prétend pas à l'impartialité : il indiquera la ou les pistes qui semblent les plus prometteuses.
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