Mariam is only fifteen when she is sent to Kabul to marry the troubled and bitter Rasheed, who is thirty years her senior. Nearly two decades later, in a climate of growing unrest, tragedy strikes fifteen-year-old Laila, who must leave her home and join Mariam's unhappy household. Laila and Mariam are to find consolation in each other, their friendship to grow as deep as the bond between sisters, as strong as the ties between mother and daughter.
With the passing of time comes Taliban rule over Afghanistan, the streets of Kabul loud with the sound of gunfire and bombs, life a desperate struggle against starvation, brutality and fear, the women's endurance tested beyond their worst imaginings. Yet love can move a person to act in unexpected ways, lead them to overcome the most daunting obstacles with a startling heroism. In the end it is love that triumphs over death and destruction.
A Thousand Splendid Suns is an unforgettable portrait of a wounded country and a deeply moving story of family and friendship. It is a beautiful, heart-wrenching story of an unforgiving time, an unlikely bond and an indestructible love.
Présentation de l'éditeur
Un cosmonaute en herbe prend les commandes d'un vaisseau spatiotemporel et nous emmène dans sa galaxie : les années 1970, l'Italie, le village de Viggiú. C'est l'époque de la télé en couleur, des quarante-cinq tours, des Rockets, de Diabolik. La réalité renverse les légendes de l'enfance, la culture ancestrale se heurte de plein fouet aux progrès technologiques et aux mutations sociales. Entre angoisse et enchantement, le monde s'emballe et les rêves font peau neuve.
Par ses chroniques poétiques et déjantées, Aldo Nove réveille l'enfant que nous avons laissé derrière nous, et qui n'a pas dit son dernier mot. Car l'apparente simplicité du langage donne ici tout son poids au message : il nous reste beaucoup à désapprendre.
Présentation de l'éditeur
La singularité d'Une méditation, deuxième roman de Juan Benet après Tu reviendras à Région, repose en grande partie sur la prouesse mnésique que s'est imposée l'écrivain : ayant imaginé et adapté un dispositif spécial sur sa machine à écrire, il entame la rédaction des quelque trois cents feuillets d'un récit labyrinthique sans jamais pouvoir se relire.
En un seul paragraphe, dense et ramifié comme la mémoire, il tente de reconstituer l'histoire de deux grandes familles appartenant au mythique univers de Région, dont les destins, étroitement mêlés, basculent quand éclate la guerre civile espagnole. À l'âge d'or de l'enfance succède la ruine physique et psychologique d'individus tenaillés par la souffrance, la haine et l'obsession de la vengeance.
Mais « ce monsieur se trompe, confond et, surtout, comme tout narrateur prolixe, il ne dit pas la vérité et produit dans son propre discours des embûches et, par là même, se contredit », déclare Juan Benet à propos de son narrateur, l'un et l'autre tout aussi démunis face à la nébuleuse des faits qui se dérobent à la mémoire. Cette longue méditation, qui, chemin faisant, révèle la faillite de l'énonciation, se clôt sur un temps et un espace apocalyptiques d'où ne germe aucun espoir de salut. Manière, sans doute, de déconstruire le discours positiviste véhiculé par le régime franquiste de l'époque, qui voyait dans la « victoire » l'amorce du progrès et d'une régénération du pays.
Époque, aussi, où Juan Benet est encore un écrivain de worst-sellers que tout le monde ignore ; c'est cette Méditation, parue en 1969, qui amorce la reconnaissance du public et lui vaudra le prix Biblioteca Breve.
Présentation de l'éditeur
L'un des romans majeurs de Raffi, dont l'oeuvre est inédite en France. Une fresque épique qui, écrite en 1880, s'ouvre sur les massacres d'Arméniens perpétrés par les Turcs et les Kurdes en Anatolie durant la guerre russo-turque de 1877-1878.
Mais l'essentiel tient en un long retour sur la montée de l'oppression subie dans leur vie quotidienne par les Arméniens, dont Raffi décrit de l'intérieur les villages, les moeurs, les coutumes, la mentalité, les relations qu'ils entretiennent avec les autres populations d'Anatolie. Il le fait avec un rare sens de la mise en scène et de la progression dramatique, faisant vivre des personnages d'une étonnante épaisseur, tels ce «fou» de Vartan et sa bien-aimée Lala, le patriarche Khatcho, le machiavélique Thomas effendi ou le fougueux monsieur Doudoukdjian.
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Derrière ce nom, encore inconnu en France, et cette vie brève, à la charnière de l'Empire ottoman et de la jeune République turque, se cache un rôdeur affamé d'humanité dans les bas quartiers cosmopolites d'Istanbul. «Écrivain des troisièmes classes», Sait Faik est sans doute, avec son art abrupt de la nouvelle, le plus grand auteur de la modernité turque. Un art qui obéit à une urgence vitale : dans l'attente d'un bateau, entre terre et mer, libre, il a des fulgurances pour atteindre chez l'être humain la peur de l'amour et de la mort, la solitude, le passager... Témoin cet Homme inutile.
«Non, non, il n'était digne d'aucun travail ! Les gens avaient raison... Il était né pour regarder le monde avec stupéfaction, pour s'étonner de ne rien comprendre, il était né pour flâner sur les routes la tête en avant, pour voir ou ne pas voir ce que les gens faisaient. Pour regarder la couleur de l'eau sous un pont, contempler les jambes d'une fille. Celle-là, qui peut l'embrasser ? Comment caresser ses cheveux ?»
Extrait de «Une histoire de corde»
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Paul Bannerman, un écologiste sud-africain, s'oppose à un vaste projet de réacteur nucléaire dont les radiations menacent la population environnante. Il est soudain frappé d'un cancer dont le traitement le rend pour un temps radioactif. Il ne peut plus embrasser sa femme, son enfant, ni travailler aux côtés de ses collègues. Il représente un danger pour ses parents qui l'hébergent. Dans sa maison natale, seul, il vit une expérience qui changera irrévocablement sa vie et celle de ses proches.
Ce court roman impressionne par sa densité et sa complexité. Il brasse une multitude de thèmes dans un récit à l'intrigue très resserrée : le portrait d'une famille et d'un pays qui se délitent puis se reconstruisent sur de nouvelles bases.
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Cette histoire se déroule dans une île imaginaire - qui n'est pas sans évoquer le Sri Lanka -, quelque part au large de l'Inde. Une île au climat tropical, couverte d'une forêt au creux de laquelle règne une nuit encore plus profonde que la nuit. Elle est le théâtre d'affrontements meurtriers entre une armée gouvernementale et des rebelles qui luttent pour l'indépendance de leur ethnie. Un jeune instituteur issu d'un milieu aisé décide de s'établir dans le Sud, région défavorisée et déchirée par la guerre civile. Il fonde tout son espoir dans l'enseignement qu'il apportera aux plus démunis. L'éducation n'est-elle pas la clé qui ouvre un avenir meilleur ? La connaissance de soi et des autres n'est-elle pas notre seul outil pour construire la paix ? À mesure que passent les mois, il se lie avec les habitants du village. Toutefois, plus il scrute cette communauté, moins il réussit à la comprendre. Bientôt, il ne réussit à percer ni le sens des mots ni celui des regards qui sont échangés autour de lui. Une vérité néanmoins s'impose à lui. Une vérité qu'il n'aurait jamais soupçonnée et qui s'oppose radicalement à tout ce à quoi il croyait, mais qui l'emporte irrésistiblement.
Dans ce roman à suspense mené d'une main de maître et sélectionné pour des prix prestigieux au Canada, Neil Bissoondath peint la folie destructrice qui semble s'être emparée du monde au cours de la dernière décennie, mieux que tout essai politique ne pourrait le faire.
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«Le temps du lecteur bouscule celui de l'auteur : ce qui, aux yeux d'un George Orwell ou d'un Pierre Boulle, se situe encore dans le futur donne souvent au lecteur l'inconfortable impression de faire partie du présent. L'excursion de Ronald Wright dans un monde à venir que l'on découvre transformé par les folies de l'espèce humaine - réchauffement de la planète, extinctions d'espèces, altérations génétiques - semble dangereusement actuelle. Rien dans cette histoire ne paraît insensé ni impossible : connaissant les étés de plus en plus chauds du nouveau millénaire, les modifications climatiques, les orages meurtriers, la fonte des glaces de l'Arctique, le lecteur se sent désagréablement chez lui dans le sombre et pessimiste paysage de Wright.»
Alberto Manguel
(extrait de la postface)
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«Les hommes de ma famille se sont détruits en se livrant à une sorte de grandiose conquête de l'Ouest qui a mal tourné. Àcourt de terres, nous sommes allés toujours plus loin, à l'ouest de l'Ouest. Nous nous sommes brûlé la cervelle, nous avons sauté d'un pont et perdu la raison, nous avons avorté de certains de nos bébés et en avons laissé d'autres orphelins.»
Considéré aux États-Unis comme l'un des maîtres de la nouvelle, l'auteur du Musée des poissons morts révèle ici une facette inédite de son talent. À travers ces textes, Charles D'Ambrosio porte un regard passionnant sur notre époque, sur l'Amérique, s'emparant de l'universel comme de l'intime.
Qu'il s'agisse de la visite d'un orphelinat russe, d'une réflexion sur le pouvoir des médias ou du suicide de l'un de ses frères, l'écrivain saisit le réel et le transcende. Et ses mots résonnent, s'impriment, s'attardent longtemps dans notre esprit.
« Un extraordinaire écrivain que doivent absolument découvrir tous ceux qui portent un intérêt sérieux à la littérature. » Jim Harrison
« L'une des voix les plus évocatrices de la littérature américaine. » Jay Mclnerney
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Comme souvent chez António Lobo Antunes, les discours parallèles se superposent. Très vite, il est clair que chacun ne s'adresse qu'à soi-même, dans l'évocation solitaire et obsédante de ses souvenirs les plus marquants et les plus secrets, réveillés par des photos, des confidences, une visite ou par le simple besoin d'inventer des histoires pour tromper son ennui. Car si l'auteur du livre est bien António Lobo Antunes, il délègue à l'un de ses personnages le soin de créer les autres. En l'occurrence, c'est une ancienne couturière qui assemble les différents morceaux de ces « vies minuscules » sur sa machine à coudre/à écrire. Cette vieille femme à l'existence difficile, sujette à des hallucinations, donne le ton à un livre centré sur les carences affectives qui touchent tous les protagonistes, avec leur singularité, qu'ils soient parents, enfants ou amants. L'on pourrait même les résumer par les mots de la Carmen de Bizet : si tu ne m'aimes pas je t'aime... et si je t'aime pauvre de moi.
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