Pouvoirs. Représenter le pouvoir en France du Moyen Age à nos jours

Pouvoirs. Représenter le pouvoir en France du Moyen Age à nos jours
Catalogue d'exposition
Ed. Somogy

« Analyser le pouvoir, c'est toujours rencontrer l'imaginaire et le symbolique » Georges Balandier

Quels sont les objets, lieux et allégories qui ont symbolisé ou symbolisent aujourd'hui encore le pouvoir ?

Historiens, chercheurs, philosophes passent ici en revue les « petits mensonges » et les grands artifices dont usent tous les pouvoirs pour asseoir leur autorité : couronne royale, croix pectorale des dignitaires ecclésiastiques, cathédrales et palais voire nos bourses modernes, dédiées à ce nouveau pouvoir quasi-absolu qu'est l'économie...

Ils décryptent également les différentes formes de contre-pouvoirs générées par la société civile pour le limiter ou le déjouer : la Réforme face à l'église catholique, les révolutions et manifestations face au politique, ou encore ce « quatrième pouvoir » que sont les médias.

Rafale. Le baptême du feu

Rafale. Le baptême du feu
Paringaux Alexandre
Ed. Zéphyr

Avec le Rafale, Dassault Aviation a imaginé et rendu possible le concept d'avion « omnirôle ». Tout à la fois chasseur, intercepteur, bombardier de précision, avion de reconnaissance, d'attaque à la mer, vecteur de la dissuasion nucléaire, le Rafale est de toutes les missions, de tous les scénarios.
Dans ses versions « air » et « marine », depuis une base aérienne ou catapulté par le porte-avions Charles de Gaulle, le Rafale est appelé à devenir la clef de voûte de l'aviation de combat française. Un formidable pari technique et opérationnel qui n'a pu être gagné qu'en conjuguant le savoir-faire de Dassault Aviation avec celui des meilleurs équipementiers nationaux.
Tout juste entré en service, le Rafale a rapidement écrit les premiers chapitres de son histoire. Les pages en sont denses. Depuis les premières participations aux exercices internationaux jusqu'aux missions de guerre dans le ciel afghan, le Rafale a brillamment représenté la France, offrant à tous les observateurs une image remarquable de l'exception française dans ce qu'elle peut avoir de meilleur.
Ces premières années d'une saga Rafale qui ne fait que commencer sont magnifiquement illustrées dans ce livre, à travers l'objectif d'Alexandre Paringaux.

Jardins et paysages de l'Antiquité. Mésopotamie-Egypte

Jardins et paysages de l'Antiquité. Mésopotamie-Egypte
Aude Gros de Beler & Bruno Marmiroli
Ed. Actes Sud

Le jardin, qu'il soit verger, espace de cultures de plantes potagères, cour de temple, jardin palatial ou privatif, est un espace clairement délimité, où un savoir-faire technique est mis au service d'un idéal. La projection symbolique témoigne du souhait de recréer un paradis originel, d'asservir le règne végétal, de montrer de manière ostentatoire sa fortune ou de s'attirer la bienveillance des dieux. Elle se matérialise au travers de réalisations de différentes échelles, depuis les parcs jusqu'aux espaces intimes des patios, toutes réunies sous le vocable de 'jardin' dont la mise en œuvre est directement issue de l'origine agricole des cultures et d'une conscience du divin.
Avant de franchir l'enceinte du lieu et d'en expliciter les arcanes qui règlent son contenu, nous devons nous interroger sur son origine et sur les raisons qui conduisent, à l'aube naissante des grandes civilisations, à l'apparition d'un espace consacré, fortement inscrit dans l'articulation de cités qui représentent une nouvelle forme d'organisation sociale. A ceci se superposent la maîtrise des techniques et l'apparition des premiers cultes ; ces facteurs d'évolution se mettent en place au Proche-Orient autour de la période néolithique et servent de piliers fondateurs aux jardins de l'Antiquité.
Situé à la charnière d'une double contrainte, celle de réaliser, en utilisant la terre, l'eau, les outils et les végétaux, un espace réel et clairement défini retraçant un désir symbolique ou sacré, le jardin ne nous est parvenu que sous la forme de représentations ou de narrations, elles-mêmes teintées de symbolisme et imprégnées des canons artistiques en vigueur dans les différentes civilisations. Ici point - ou peu - de vestiges archéologiques : les végétaux n'ont pas survécu aux affres du temps et les différents ouvrages mis en œuvre dans l'espace 'jardin' ont souvent disparu. Seuls subsistent les éléments massifs (structures hydrauliques, canaux et murs d'enceinte), qui nous informent de l'ampleur des réalisations.
Il n'est pourtant pas impossible de dresser un aperçu de ce que fut la genèse du jardin en Mésopotamie et en Egypte. A mi-chemin entre l'idéal et le matériel, la promenade dans les jardins de l'Antiquité nous entraîne dans un espace empreint de sacré qui, au-delà de la culture des végétaux et la maîtrise technique, pose les bases d'un rapport au paysage et à la nature qui continue de nous inspirer. Plus de trois mille ans avant notre ère, les rives du Tigre et de l'Euphrate vont servir de cadre à l'apparition d'un espace de plantation jusque-là inconnu, un 'enclos de fête', qui poursuit sa maturité au bord du Nil, subit de multiples influences orientales avant de franchir la Méditerranée et de rejoindre la Grèce, puis l'Italie romanisée.

Secrets du Rhône. Les trésors archéologique du fleuve à Arles

Secrets du Rhône. Les trésors archéologique du fleuve à Arles
Long Luc
Ed. Actes Sud

En 2007, les travaux de la Carte archéologique du Rhône du DRASSM (Département des recherches subaquatiques et sous-marines, ministère de la Culture) ont effectué des découvertes exceptionnelles dans le fleuve à Arles. Outre l'épave d'un chaland romain du Ier siècle avant J.-C., de 30 m de long, ces recherches par 10 m de fond, au niveau du quartier de Trinquetaille, ont fait surgir de l'eau un véritable trésor d'objets en marbre et en bronze.
Parmi ces découvertes remarquables, on distingue un buste de César unique au monde, vraisemblablement sculpté du vivant du dictateur, au moment où il fonda la colonie romaine d'Arles. On discerne également une statue de Neptune en marbre, haute de 1,80 m, dédicacée à l'empereur Septime Sévère et à ses deux fils, une victoire et un 'Marsyas' (ou guerrier captif) d'inspiration grecque, tous deux en bronze et d'une incomparable beauté, une tiare de l'Artémis d'Ephèse, une tête de Junon ainsi qu'une série importante de sculptures et d'éléments architectoniques (bustes, bases de statues et portraits en marbre, chapiteaux corinthiens, fragments d'entablements et de corniches, fûts et bases de colonnes, placages de marbre et monnaies...).
L'ensemble de ces objets s'apparente sans aucun doute aux vestiges d'un riche quartier qui comprenait des édifices publics, religieux et funéraires. Ces éléments, abandonnés dans le fleuve ou arrachés par une crue, témoignent des remaniements ou des destructions de ce quartier entre l'époque césarienne et le IVe siècle après J.-C. Ces découvertes apportent incontestablement du nouveau sur Arles et confirment la description faite par le poète romain Ausone au IVe siècle, qui évoquait une ville double, duplex Arelate, établie sur les deux rives du fleuve. Tous ces objets confèrent en effet au quartier suburbain de Trinquetaille un caractère monumental et richement décoré.

Ces découvertes ont été officiellement dévoilées par la Ministre de la Culture et ont fait l'objet, au mois de mai, d'un numéro spécial de Des Racines et des Ailes. Ce téléfilm annonçait une deuxième émission de 120 minutes, prévue en prime time le 5 janvier 2009, qui présentera les résultats des travaux de 2007 et la fouille de 2008. Entre-temps, divers articles, notamment dans le National Geographic Magazine, des émissions et des plateaux TV vont relater l'événement. Enfin, une grande exposition programmée au musée d'Arles en 2009 révélera au public, après restauration, l'ensemble des oeuvres exhumées du fleuve.

Bruxelles. 200 sculptures se racontent

Bruxelles. 200 sculptures se racontent
Gribaumont Gwennaëlle
Ed. Aparté

Des centaines de sculptures nous entourent à Bruxelles. Appartenant à notre quotidien, elles se tiennent ici et là et nous contemplent. Au coin d'une artère, dans l'intiimité d'un square, au coeur d'un parc ou dominant de leur piédestal une place publique.

Certaines conservent le souvenir de moments forts de notre histoire : rois et reines, hommes politiques belges ou étrangers, héros, hommes de lettres, artistes, compositeurs, savants, industriels... D'autres sont là pour agrémenter notre environnement quotidien et introduire l'art dans la ville.

Si nous les voyons, nous avons bien peu l'occasion de les regarder.

Gwenaëlle Gribaumont a sélectionné plus de 200 sculptures, toutes érigées dans les espaces publics des 19 communes de la Région de Bruxelles-Capitale. Des choix basés sur l'importance de leur auteur, leur qualité artistique, leur situation dans la ville, mais aussi des coups de coeur. Elle nous fait percevoir la qualité de leur conception, la richesse de leurs détails.

Et soudain, ces sculptures prennent vie à travers leur histoire, une anecdote surprenante ou encore, le souvenir d'une polémique qui agita les foules... Approche iconographique et historique, commentaire artistique, c'est précisément sous ces angles aussi surprenants que variés que nos compagnes de tous les jours ont été abordées.

Histoire des Etats-Unis contemporains

Histoire des Etats-Unis contemporains
Mélandri Pierre
Ed. André Versaille

Voici en mille pages l'histoire complète des États-Unis contemporains. Leur évolution en un peu moins d'un siècle et demi, de 1865 à nos jours, est un phénomène impressionnant.

L'Amérique fait aujourd'hui figure de creuset de la concentration économique et financière et de siège des plus grandes multinationales à vocation planétaire. En même temps, les États-Unis constituent l'avant-poste de la révolution cybernétique et de la civilisation post-industrielle. Depuis la chute de l'Union soviétique, ils ont pu revendiquer le statut de superpuissance unique.

Cette croissance foudroyante trouve sa source dans les années 1865-1897 qui marquent l'avènement de l'Amérique contemporaine.

Quatre décennies pourtant lui seront encore nécessaires pour parvenir à maturité. Oscillant entre les avantages d'un progressisme régulateur et la tentation du libéralisme économique à outrance, les États-Unis s'avèrent aussi vulnérables à la crise des années 1930 qu'à la dégradation brutale des relations internationales qui l'accompagne.

C'est Pearl Harbor (1941) qui ouvre une ère nouvelle. L'Amérique assume enfin un rôle international à la taille de sa prépondérance commerciale et financière et poursuit, tout au long de la Guerre froide, son rôle de rempart du libéralisme face à la menace communiste. Mais si, jusqu'en 1991, c'est la continuité qui domine sa politique étrangère, les années 1960 et 1970, verront ses grands équilibres internes bousculés. Les champions d'un retour au marché se mobilisent contre un interventionnisme étatique qui fait figure de menace pour la croissance du pays et pour sa compétitivité. Avec l'arrivée de Ronald Reagan, une « révolution conservatrice » commence à se dessiner.

Cette révolution n'est pas vraiment achevée quand, après 1991, les États-Unis deviennent non seulement la nation phare de l'économie globale, mais un authentique « empire du milieu » autour duquel les autres pays paraissent s'articuler.

Cependant, alors que l'Amérique peut croire accompli son « destin exemplaire », les événements internationaux de ces dernières années montrent qu'elle n'est vraisemblablement qu'en train de vivre « un éphémère moment unipolaire ».

Ce sont ces métamorphoses ainsi que leurs retombées sur le système mondial que Pierre Melandri s'attache à cerner.

 

 

Miscellanées bruxelloises. La Région, sa ville et ses communes

Miscellanées bruxelloises. La Région, sa ville et ses communes
Collectif
Ed. Castor Astral

Petite encyclopédie portative, les Miscellanées bruxelloises représentent la manière la plus inattendue et probablement la plus efficace de comprendre ce que la Région de Bruxelles-Capitale a de si particulier, elle qui est aussi une ville, dix-neuf communes (qui sont elles-mêmes des villes), la capitale de l'Etat belge et la capitale de l'Europe.

Pas de longs discours, pas d'analyses, mais de brèves histoires, des anecdotes, des citations, des fragments, des résumés, des exemples... Si les thèmes abordés le sont parfois avec légèreté et toujours en peu de mots, c'est peut-être parce que l'humour et les paradoxes font partie de la culture bruxelloise, fondée sur une règle qui ne date pas d'hier et qu'énonce ainsi Roel Jacobs : 'A Bruxelles, personne n'a jamais raison tout seul.'

Province de Namur. Histoire & patrimoine des communes de Belgique

Province de Namur. Histoire & patrimoine des communes de Belgique
Collectif
Ed. Racine

La collection Histoire & patrimoine des communes de Belgique constitue - par le texte et l'iconographie - la carte d'identité des dix provinces belges. Le présent volume répertorie et décrit le patrimoine culturel et naturel de toutes les communes de la province de Namur. La rédaction a été confiée à une nombreuse équipe d'auteurs locaux, différents pour chaque commune. Une quinzaine de thèmes transversaux - du patrimoine fortifié au patrimoine karstique, des bières d'abbaye aux jardins historiques du Namurois - sont en outre traités par des auteurs spécialisés, sous forme d'encadrés hors texte.

L'iconographie - quelque 400 prises de vue inédites - a été spécialement réalisée pour cet ouvrage par le photographe Johan De Meester.

L'Institut Géographique National a en outre réalisé au format de l'ouvrage un cahier de cartes de la province de Namur à l'échelle 1 : 100 000, reprenant toutes les communes et localités fusionnées. L'index détaillé reprend, à côté des noms des communes et localités, ceux des principales curiosités et de tous les monuments et sites classés de la province.

Pour de plus amples informations pratiques sur les communes de la province de Namur, on se réfèrera au site touristique de Dexia www.belgiumcuriosities.be.

Province du Brabant wallon. Histoire & patrimoine des communes de Belgique

Province du Brabant wallon. Histoire & patrimoine des communes de Belgique
Collectif
Ed. Racine

La collection Histoire & patrimoine des communes de Belgique constitue - par le texte et l'iconographie - la carte d'identité des dix provinces belges. Le présent volume répertorie et décrit le patrimoine culturel et naturel de toutes les communes du Brabant wallon. La rédaction a été confiée à une nombreuse équipe d'auteurs locaux, différents pour chaque commune. Une quinzaine de thèmes transversaux - des abbayes et des champs de bataille aux majestueuses « censes » brabançonnes - sont en outre traités par des auteurs spécialisés, sous forme d'encadrés hors texte.

L'iconographie - quelque 400 prises de vue inédites - a été spécialement réalisée pour cet ouvrage par le photographe Johan De Meester.

L'Institut Géographique National a en outre réalisé au format de l'ouvrage un cahier de cartes du Brabant wallon à l'échelle 1 : 100 000, reprenant toutes les communes et localités fusionnées. L'index détaillé reprend, à côté des noms des communes et localités, ceux des principales curiosités et de tous les monuments et sites classés de la province.

Pour de plus amples informations pratiques sur les communes du Brabant wallon, on se réfèrera au site touristique de Dexia www.belgiumcuriosities.be.

De la Ville à l'Etat. La bourgeoisie parisienne XVIIe-XVIIIe siècle

De la Ville à l'Etat. La bourgeoisie parisienne XVIIe-XVIIIe siècle
Marraud Mathieu
Ed. Albin Michel

Longtemps assimilée à la libre conscience et à la naissance de l'individualisme, la bourgeoisie s'accomode mal de l'Ancien Régime. Quelle place pour elle dans une société organisée par le privilège, qu'incarnent à eux seuls le clergé et la noblesse ? Pouvait-elle exister avant une Révolution qui permettra son avènement ? A partir d'une riche documentation, Mathieu Marraud parvient avec finesse à retracer les pratiques et les parcours sociaux d'une bourgeoisie parisienne qui prend ainsi corps sous nos yeux.
Entre la Fronde et la réforme des corporations par Turgot, en 1776, l'univers marchand fait la démonstration à Paris de son unité, grâce à des thèmes dont l'aristocratie ne détient pas le monopole : honneur, lignage, discipline collective, puissance publique. Reliant les institutions urbaines, dont il défend l'autonomie, un entrelacs de familles affirme la constance d'un espace politique, fondé sur des usages anciens et contraires à l'absolutisme royal. Ici la communauté est régie par l'élection, par la délibération, et non par la transmission héréditaire des charges. Elle se renforce dans la spiritualité. ELle se construit encore sur sa capacité à refuser un seul modèle hiérarchique. A l'opposé, les familles qui cèdent à l'appel de l'anoblissement, des dignités de Cour, s'abîment dans la ruine et l'isolement.
Tout en soutenant son appartenance aux cadres de pensée de l'Ancien Régime, la bourgeoisie parisienne révèle ici un jeu social inédit, tiraillé entre la Ville et l'Etat.

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