Destins croisés de Laszlo Assenzio, premier homme né dans l'espace, d'Adna Szor, musicienne en deuil, et de Sylvia Pan, femme en quête de ses racines. Ces trois inconnus se trouvent à Orze, village bombardé en 1916, devenu une zone interdite au public car ceux qui s'y rendent en reviennent mystérieusement changés.
Un matin, tout lâche pour Clara, jeune femme compétente, efficace, investie dans la société de crédit qui l'emploie. Elle ne retournera pas travailler. Amis, amours, famille, collègues, tout se délite. Des semaines, des mois de solitude, de vide, s'ouvrent devant elle.
Pour relancer le cours de sa vie, il lui faudra des ruptures, de l'amitié, et aussi remonter à la source vive de l'enfance.
Ce matin-là, c'est une mosaïque qui se dévoile, l'histoire simple d'une vie qui a perdu son unité, son allant, son élan, et qui cherche comment être enfin à sa juste place.
Qui ne s'est senti, un jour, tenté d'abandonner la course ?
Un matin, Greg tombe sur un reportage vieux de dix ans sur le combat, en 2019, de « la jeune femme aux nattes ». Lui se sent pris en étau entre Anton, son beau-frère, pour qui il vient de falsifier les résultats d'une étude sur un pesticide, et Lucie, sa nièce, engagée dans une lutte écologique. Quand elle lui présente Véra, sa vision du monde s'en trouve ébranlée.
Trois femmes, trois histoires, trois destins liés. Ce roman polyphonique retrace le destin de la jeune Ramla, arrachée à son amour pour être mariée à l'époux de Safira, tandis que Hindou, sa soeur, est contrainte d'épouser son cousin. Patience ! C'est le seul et unique conseil qui leur est donné par leur entourage, puisqu'il est impensable d'aller contre la volonté d'Allah. Comme le dit le proverbe peul : « Au bout de la patience, il y a le ciel. » Mais le ciel peut devenir un enfer. Comment ces trois femmes impatientes parviendront-elles à se libérer ?
Il y a d'un côté le colosse unijambiste et alcoolique, et tout ce qui va avec : violence conjugale, comportement irrationnel, tragi-comédie du quotidien, un « gros déglingo », dit sa fille, un vrai punk avant l'heure. Il y a de l'autre le lecteur autodidacte de spiritualité orientale, à la sensibilité artistique empêchée, déposant chaque soir un tendre baiser sur le portrait pixellisé de feu son épouse. Mon père, dit sa fille, qu'elle seule semble voir sous les apparences du premier. Il y a enfin une maison, à Carrières-sous-Poissy, et un monde anciennement rural et ouvrier.
De cette maison il faut bien faire quelque chose, à la mort de ce père Janus. Capharnaüm invraisemblable, caverne d'Ali-Baba, la maison délabrée devient un réseau infini de signes et de souvenirs pour sa fille, la narratrice, qui décide de trier méthodiquement ses affaires. Et puis, un jour, comme venue du passé et parlant d'outre-tombe, une lettre arrive qui dit toute la vérité sur ce père aimé auquel, malgré la distance sociale, sa fille ressemble tant. (présentation de l'éditeur)
Pionnier de la pensée écologique, Adam Thobias est sollicité pour prendre la tête d'une « Commission internationale sur le changement climatique et pour un nouveau contrat naturel ». Pas dupe, il tente de transformer ce hochet géopolitique en arme de reconstruction massive. Au coeur du dispositif, il crée le réseau Télémaque, mouvant et hybride, constitué de scientifiques ou d'intuitifs, de spécialistes ou de voyageurs qu'il envoie en missions discrètes, du Pacifique sud à la jungle birmane, de l'Amazonie à Shanghai... Tandis qu'à travers leurs récits se dessine l'encéphalogramme affolé d'une planète fiévreuse, Adam Thobias conçoit un projet alternatif, novateur, dissident.
Comment les frères Abalakov, célèbres alpinistes russes, ont-ils pu être victimes de la Terreur stalinienne alors qu'ils portaient le marxisme au plus haut des sommets ? Orphelins sibériens, Vitali et Evgueni conquièrent d'abord les vertigineux pic Staline ou Khan Tengri, au prix de sévères engelures. Il y aura ensuite les exécutions de camarades, les déportations au goulag, ou encore la guerre contre les nazis au Caucase. Envers et contre tout, les frères Abalakov reprendront pourtant le chemin des cimes et de l'Himalaya.
En 2012, Thésée quitte « la ville de l'Ouest » et part vers une vie nouvelle pour fuir le souvenir des siens. Il emporte trois cartons d'archives, laisse tout en vrac et s'embarque dans le dernier train de nuit vers l'Est avec ses enfants. Il va, croit-il, vers la lumière, vers une réinvention. Mais très vite, le passé le rattrape. Thésée s'obstine. Il refuse, en moderne, l'enquête à laquelle son corps le contraint, jusqu'à finalement rouvrir « les fenêtres du temps »...(présentation de l'éditeur)
Accompagné de sa femme Christine et de leur fils, Jacques Weber s'envole pour Beyrouth afin d'interpréter le rôle d'un intellectuel libanais durant deux mois. Dans cette ville en guerre où la mort est omniprésente, le couple réapprend à s'aimer et à vivre.
Dans une langue faisant la part belle à l'oralité, ce récit construit à partir de témoignages et d'une riche documentation prend place au sein d'une ville dystopique de l'Algérie contemporaine, inspirée du projet Obus conçu par Le Corbusier. Le personnage de Fella et la figure d'un jeune combattant révolutionnaire y évoluent parmi d'autres protagonistes, sur fond de rêve d'émancipation.