«Avec une incroyable aisance, Sheila Kohler oscille entre fiction et biographie, entre la vie intérieure de Charlotte Brontë au moment où elle écrit Jane Eyre et le spectacle de la rivalité professionnelle entre les trois soeurs Brontë.» J.M. Coetzee
e Cap Montserrado, qui s'étendait de l'océan Atlantique à la brousse tropicale sur quelque 340 kilomètres carrés, fut vendu aux Américains contre des pistolets, de la poudre, des perles, des miroirs et du tabac. La valeur nette était inférieure à 300 dollars.
Un siècle et demi plus tard, nous étions en possession d'une maison en Espagne, de plusieurs demeures et fermes au Liberia et de notre palace de Sugar Beach. Nous faisions partie de la royauté congo.
Il était donc inconcevable de me laisser seule dans ma chambre, moi, petite princesse, à pleurnicher et à me cacher sous les couvertures toute la nuit pour échapper à des esprits imaginaires et à des vauriens bien réels. Et c'est ainsi que Papa et Maman allèrent me chercher une soeur chez les Indigènes.
1966, enfance dorée, Monrovia, Liberia. Aujourd'hui, grand reporter, Washington, états-Unis.
Helene Cooper a grandi et vécu sa première adolescence dans le très privilégié milieu des Congos, ces descendants des esclaves affranchis d'Amérique venus créer le Liberia au XIXe siècle en Afrique. Le 12 avril 1980, grand ciel bleu, elle se réveille dans sa maison de 22 pièces, se prépare à sa leçon de ballet et à faire la demoiselle d'honneur l'après-midi. Mais non, c'est le coup d'état, sa société est renversée. Un mois plus tard elle fuit aux états-Unis avec sa mère et sa soeur, laissant derrière elle Eunice, soeur adoptée et meilleure amie, d'une tout autre caste.
Helene Cooper fait un magnifique récit sur le Liberia contemporain, à partir de sa propre histoire. Avec un subtil mélange de tendresse et d'honnêteté, elle raconte comment des gens comme elle se sont rendus coupables d'effroyables injustices sans être pour autant monstrueux. Les anecdotes sont souvent drôles, les télescopages de la grande et de la petite histoire donnent la mesure des paradoxes de chacun. Helene Cooper est enjouée, franche, impitoyable.
e Cap Montserrado, qui s'étendait de l'océan Atlantique à la brousse tropicale sur quelque 340 kilomètres carrés, fut vendu aux Américains contre des pistolets, de la poudre, des perles, des miroirs et du tabac. La valeur nette était inférieure à 300 dollars.
Un siècle et demi plus tard, nous étions en possession d'une maison en Espagne, de plusieurs demeures et fermes au Liberia et de notre palace de Sugar Beach. Nous faisions partie de la royauté congo.
Il était donc inconcevable de me laisser seule dans ma chambre, moi, petite princesse, à pleurnicher et à me cacher sous les couvertures toute la nuit pour échapper à des esprits imaginaires et à des vauriens bien réels. Et c'est ainsi que Papa et Maman allèrent me chercher une soeur chez les Indigènes.
1966, enfance dorée, Monrovia, Liberia. Aujourd'hui, grand reporter, Washington, états-Unis.
Helene Cooper a grandi et vécu sa première adolescence dans le très privilégié milieu des Congos, ces descendants des esclaves affranchis d'Amérique venus créer le Liberia au XIXe siècle en Afrique. Le 12 avril 1980, grand ciel bleu, elle se réveille dans sa maison de 22 pièces, se prépare à sa leçon de ballet et à faire la demoiselle d'honneur l'après-midi. Mais non, c'est le coup d'état, sa société est renversée. Un mois plus tard elle fuit aux états-Unis avec sa mère et sa soeur, laissant derrière elle Eunice, soeur adoptée et meilleure amie, d'une tout autre caste.
Helene Cooper fait un magnifique récit sur le Liberia contemporain, à partir de sa propre histoire. Avec un subtil mélange de tendresse et d'honnêteté, elle raconte comment des gens comme elle se sont rendus coupables d'effroyables injustices sans être pour autant monstrueux. Les anecdotes sont souvent drôles, les télescopages de la grande et de la petite histoire donnent la mesure des paradoxes de chacun. Helene Cooper est enjouée, franche, impitoyable.
e Cap Montserrado, qui s'étendait de l'océan Atlantique à la brousse tropicale sur quelque 340 kilomètres carrés, fut vendu aux Américains contre des pistolets, de la poudre, des perles, des miroirs et du tabac. La valeur nette était inférieure à 300 dollars.
Un siècle et demi plus tard, nous étions en possession d'une maison en Espagne, de plusieurs demeures et fermes au Liberia et de notre palace de Sugar Beach. Nous faisions partie de la royauté congo.
Il était donc inconcevable de me laisser seule dans ma chambre, moi, petite princesse, à pleurnicher et à me cacher sous les couvertures toute la nuit pour échapper à des esprits imaginaires et à des vauriens bien réels. Et c'est ainsi que Papa et Maman allèrent me chercher une soeur chez les Indigènes.
1966, enfance dorée, Monrovia, Liberia. Aujourd'hui, grand reporter, Washington, états-Unis.
Helene Cooper a grandi et vécu sa première adolescence dans le très privilégié milieu des Congos, ces descendants des esclaves affranchis d'Amérique venus créer le Liberia au XIXe siècle en Afrique. Le 12 avril 1980, grand ciel bleu, elle se réveille dans sa maison de 22 pièces, se prépare à sa leçon de ballet et à faire la demoiselle d'honneur l'après-midi. Mais non, c'est le coup d'état, sa société est renversée. Un mois plus tard elle fuit aux états-Unis avec sa mère et sa soeur, laissant derrière elle Eunice, soeur adoptée et meilleure amie, d'une tout autre caste.
Helene Cooper fait un magnifique récit sur le Liberia contemporain, à partir de sa propre histoire. Avec un subtil mélange de tendresse et d'honnêteté, elle raconte comment des gens comme elle se sont rendus coupables d'effroyables injustices sans être pour autant monstrueux. Les anecdotes sont souvent drôles, les télescopages de la grande et de la petite histoire donnent la mesure des paradoxes de chacun. Helene Cooper est enjouée, franche, impitoyable.
e Cap Montserrado, qui s'étendait de l'océan Atlantique à la brousse tropicale sur quelque 340 kilomètres carrés, fut vendu aux Américains contre des pistolets, de la poudre, des perles, des miroirs et du tabac. La valeur nette était inférieure à 300 dollars.
Un siècle et demi plus tard, nous étions en possession d'une maison en Espagne, de plusieurs demeures et fermes au Liberia et de notre palace de Sugar Beach. Nous faisions partie de la royauté congo.
Il était donc inconcevable de me laisser seule dans ma chambre, moi, petite princesse, à pleurnicher et à me cacher sous les couvertures toute la nuit pour échapper à des esprits imaginaires et à des vauriens bien réels. Et c'est ainsi que Papa et Maman allèrent me chercher une soeur chez les Indigènes.
1966, enfance dorée, Monrovia, Liberia. Aujourd'hui, grand reporter, Washington, états-Unis.
Helene Cooper a grandi et vécu sa première adolescence dans le très privilégié milieu des Congos, ces descendants des esclaves affranchis d'Amérique venus créer le Liberia au XIXe siècle en Afrique. Le 12 avril 1980, grand ciel bleu, elle se réveille dans sa maison de 22 pièces, se prépare à sa leçon de ballet et à faire la demoiselle d'honneur l'après-midi. Mais non, c'est le coup d'état, sa société est renversée. Un mois plus tard elle fuit aux états-Unis avec sa mère et sa soeur, laissant derrière elle Eunice, soeur adoptée et meilleure amie, d'une tout autre caste.
Helene Cooper fait un magnifique récit sur le Liberia contemporain, à partir de sa propre histoire. Avec un subtil mélange de tendresse et d'honnêteté, elle raconte comment des gens comme elle se sont rendus coupables d'effroyables injustices sans être pour autant monstrueux. Les anecdotes sont souvent drôles, les télescopages de la grande et de la petite histoire donnent la mesure des paradoxes de chacun. Helene Cooper est enjouée, franche, impitoyable.
'Si l’émerveillement devant la nature est un sentiment partagé par toutes les cultures, l’esthétique japonaise a pour singularité de s’identifier avec elle. Le haiku, forme poétique la plus brève au monde, rend compte du lien ancestral des Japonais avec les différentes saisons et tout ce qui leur est associé : plantes, animaux, activités humaines. »
Mayuzumi Madoka
« Il y a d’abord cette vision fugace. Ensuite, la vision fugace s’anime, se mue en quelque chose qui va illuminer l’instant et va peut-être laisser une empreinte indélébile dans l’esprit du lecteur, qui l’intégrera à son expérience personnelle de la vie, pour reprendre la belle formule de Hemingway. Pour de bon. Et à jamais. C’est là tout l’espoir de l’écrivain. »
e Cap Montserrado, qui s'étendait de l'océan Atlantique à la brousse tropicale sur quelque 340 kilomètres carrés, fut vendu aux Américains contre des pistolets, de la poudre, des perles, des miroirs et du tabac. La valeur nette était inférieure à 300 dollars.
Un siècle et demi plus tard, nous étions en possession d'une maison en Espagne, de plusieurs demeures et fermes au Liberia et de notre palace de Sugar Beach. Nous faisions partie de la royauté congo.
Il était donc inconcevable de me laisser seule dans ma chambre, moi, petite princesse, à pleurnicher et à me cacher sous les couvertures toute la nuit pour échapper à des esprits imaginaires et à des vauriens bien réels. Et c'est ainsi que Papa et Maman allèrent me chercher une soeur chez les Indigènes.
1966, enfance dorée, Monrovia, Liberia. Aujourd'hui, grand reporter, Washington, états-Unis.
Helene Cooper a grandi et vécu sa première adolescence dans le très privilégié milieu des Congos, ces descendants des esclaves affranchis d'Amérique venus créer le Liberia au XIXe siècle en Afrique. Le 12 avril 1980, grand ciel bleu, elle se réveille dans sa maison de 22 pièces, se prépare à sa leçon de ballet et à faire la demoiselle d'honneur l'après-midi. Mais non, c'est le coup d'état, sa société est renversée. Un mois plus tard elle fuit aux états-Unis avec sa mère et sa soeur, laissant derrière elle Eunice, soeur adoptée et meilleure amie, d'une tout autre caste.
Helene Cooper fait un magnifique récit sur le Liberia contemporain, à partir de sa propre histoire. Avec un subtil mélange de tendresse et d'honnêteté, elle raconte comment des gens comme elle se sont rendus coupables d'effroyables injustices sans être pour autant monstrueux. Les anecdotes sont souvent drôles, les télescopages de la grande et de la petite histoire donnent la mesure des paradoxes de chacun. Helene Cooper est enjouée, franche, impitoyable.
Un fils retourne auprès de sa mère après l'avoir abandonnée. Deux ans sans la voir, sans l'entendre, sans la soutenir, sans l'aider, sans l'aimer ni la supporter. Sa mère souffre de démence sénile précoce. Elle oublie les choses, le sens des mots, celui des habits, qui sont les gens. Elle fait des recettes étranges et saupoudre la cuisine entière de farine ou de sucre. Aux moments de lucidité, elle sourit pour s'excuser, s'indigne qu'on la prenne pour folle.
Par la voix du fils, elle se souvient : son enfance dans la Caraïbe à laquelle elle s'agrippe, son arrivée jeune adulte au Canada, sa solitude de Noire parmi les Blancs, son mari caribéen comme elle, mais originaire d'Asie, qui l'aimait passionnément. Mais elle mélange, elle confond son fils bien-aimé avec sa garde-malade ou le prend pour son mari et l'embrasse furieusement sur la bouche.
Témoin bouleversé et pudique, le fils prodigue raconte l'érosion d'une femme, sa mère, dans une écriture précise et intense qui donne à cette histoire aux contours rudes une humanité lumineuse.
Que fait-on avec une personne qui, un beau jour, déverse le contenu de son esprit dans le ciel ?
Lawrence a séjourné à deux reprises au Nouveau-Mexique, en 1922-1923 et en 1924-1925, et il a voyagé au Mexique lors de ces deux séjours qui lui ont inspiré son roman Le Serpent à plumes.
Matins mexicains est le livre de voyage de Lawrence qui précède immédiatement l’écriture des Croquis étrusques déjà parus au Bruit du temps sous la plume du même traducteur.
Le livre contient les huit essais de l'édition originale, Mornings in Mexico – recueil publié par Lawrence lui-même en 1927, qu’il décrit dans une lettre à sa sœur comme « un petit livre d’essais sur les Peaux-Rouges et le Mexique » – mais aussi dix essais jamais réunis en français, écrits entre 1922 et 1928 sur le même thème de l’Amérique et de ses premiers occupants, les Indiens.