L'arabe et le français...
Lointaines par leurs origines, ces deux langues se sont croisées et influencées depuis près d'un millénaire.
Connaissez-vous le nom par lequel les Arabes désignent nos chiffres « arabes » ?
Croyez-vous que les Mille et Une Nuits ont vraiment duré 1001 nuits ?
Vous doutiez-vous que les textes des savants grecs n'ont pu nous être transmis que grâce à des traductions arabes des manuscrits originaux ?
Saviez-vous qu'il y a des centaines de mots français en arabe, tout comme il y a des centaines de mots arabes en français ?
Vous trouverez des réponses à ces questions et bien d'autres informations érudites ou distrayantes, mêlées d'anecdotes littéraires et historiques, dans le livre d'Henriette Walter et de Bassam Baraké.
Entre exposés savants et jeux linguistiques, c'est un peu la longue histoire des rencontres de l'Orient et de l'Occident que cet ouvrage retrace en filigrane et par touches successives. Une façon unique de s'instruire en s'amusant.
Présentation de l'éditeur
Le fou est l'exclu par excellence. Gênant pour le bon fonctionnement social, perturbant pour notre vision de la norme, le fou fait peur. Exilé... Enfermé... Pourtant, il appartient à l'humanité et l'interroge. Humain, si humain...
Regards sur l'histoire, regards d'aujourd'hui... Comment notre époque fait-elle face au problème de la maladie mentale ?
Quelles sont les finalités de la psychiatrie ?
Quelles sont ses missions ?
Quelle est la vision que nous avons aujourd'hui de la maladie mentale ?
Quels sont ses rapports avec la société ?
Les profondes mutations et les importantes remises en cause du système psychiatrique français donnent lieu aujourd'hui à un vif débat.
Des reportages de terrain, auprès des principaux acteurs du milieu psychiatrique et auprès des malades, au sein des familles, dans les hôpitaux et les institutions, mais aussi dans la rue et les prisons...
Au-delà des témoignages qui rendent compte de la diversité des points de vue, il s'agit bel et bien d'un voyage dans un univers touchant, car humain, que nous propose Patrick Coupechoux. Il s'agit enfin d'un regard sur la façon dont notre société entend aborder le problème de la maladie mentale.
Présentation de l'éditeur
Le désir de mort ou la tentative de suicide d'un proche est souvent pour nous une expérience extrêmement douloureuse. Notre incompréhension se double alors d'un sentiment d'impuissance et de désarroi.
Psychiatre en unité d'urgence, Emmanuel Granier s'appuie sur ses nombreuses années de pratique au contact de personnes suicidaires. Il apporte dans cet ouvrage des réponses concrètes sur l'attitude à adopter et les actions à entreprendre.
Comprendre. Qu'est-ce qui pousse à vouloir mourir ?
Dialoguer. Quelle attitude avoir avec quelqu'un en proie à des idées ou à des gestes suicidaires ?
Soutenir. Comment décider la personne en crise à s'engager dans des soins ? Comment la soutenir dans l'après-tentative ?
Parler, s'engager, accompagner... Et ne jamais baisser les bras : l'envie de vivre est toujours plus proche qu'on le croit.
Présentation de l'éditeur
Léonard Guillaume et Jean-François Manil offrent en lecture une trentaine d'activités tirées tout droit de leur expérience professionnelle. Des animations innovantes, originales, interpellantes, efficaces... qui ont été le point de départ d'un essai de modélisation de pratiques de différenciation qu'ils théorisent en référence à de nombreux auteurs pédagogiques connus.
Plus qu'un outil directement appropriable... l'ouvrage se veut une piste de réflexions sur l'école actuelle, ses dérives, ses ambitions, bref un outil large au service d'enseignants, de formateurs, de professeurs d'école normale, d'animateurs pédagogiques, de parents... soucieux d'efficacité pour tous.
Extrait de la présentation de l'éditeur
En 1965, Guy Debord dépose le brevet d'un Jeu de la Guerre (dit encore Kriegspiel) qu'il avait imaginé dix ans plus tôt.
En janvier 1977, il s'associe à Gérard Lebovici pour fonder, à parts égales, une société dont l'objet est la production, la publication et l'exploitation de jeux. Sous la dénomination « Les Jeux stratégiques et historiques », la société publie simultanément en français et en anglais une Règle du « Jeu de la Guerre », et fait réaliser par un artisan quatre (ou cinq) exemplaires du jeu, dont la table (45,5 cm x 36,5 cm) et les pièces ciselées sont en cuivre argenté.
C'est en 1987, après la disparition de Gérard Lebovici, que paraître, aux éditions qui portaient son nom, Le Jeu de la Guerre, présenté sous la forme d'un « relevé des positions successives de toutes les forces au cours d'une partie ». Un modèle rudimentaire du jeu avait été diffusé dans le même temps.
En 1991, par décision de Guy Debord, Le Jeu de la Guerre est mis au pilon avec l'ensemble de ses autres livres publiés.
Nous le faisons reparaître dans une nouvelle édition revue, corrigée, et augmentée de documents retrouvés, susceptibles d'éclairer le lecteur sur le fondement et la nature spécifique de ce jeu tel que l'a conçu et réalisé son inventeur Guy Debord.
Présentation de l'éditeur
Comment un homme ordinaire, Adolf Eichmann, est-il devenu le complice actif de la mise à mort de millions de personnes ? En mettant au-dessus de tout les valeurs de l'obéissance et du travail bien fait. Cet ouvrage prolonge la réflexion déjà à l'oeuvre dans «Un spécialiste», film réalisé intégralement à partir des archives vidéo du procès d'Eichmann et inspiré du livre d'Hannah Arendt, Eichmann à Jérusalem.
Une réflexion d'une étonnante modernité sur la banalité du mal et la soumission à l'autorité.
Présentation de l'éditeur
Pourquoi nous est-il si difficile d'agir face aux graves problèmes qui menacent nos sociétés, notre santé, la vie même? Serait-ce par manque d'informations, voire de connaissances? Pour Miguel Benasayag, ce n'est pas de ce côté-là qu'il faut chercher, mais plutôt de celui des modalités de la connaissance elle-même. C'est pourquoi, dans cet ouvrage, il s'efforce de comprendre les différents mécanismes de construction de notre perception du monde, de la réalité. Et d'étudier, au-delà de toute morale, les dispositifs par lesquels nous «mettons à distance» la réalité, en nous condamnant souvent à subir ses effets sans pouvoir agir.
La vieille querelle entre déterminisme et libre-arbitre apparaît ainsi comme un faux débat. Le défi, c'est de penser la liberté réconciliée avec le destin. Jadis, l'agir dépendait de Dieu. Puis on l'a confié à l'homme, lieu de la séparation entre la connaissance, l'agir et le monde. C'est ainsi que l'agir et ses possibilités deviennent une question: depuis où agit-on? Quelle serait la bonne optique? Si Dieu nous condamne à une trop grosse focale, l'individu, lui, nous condamne à un zoom trop prononcé. Le paysage, qui n'est pas un simple décor où l'on déambule, pourrait être cette bonne distance pour renouer avec une connaissance qui redevient agir. Il s'agit donc de comprendre les liens des hommes entre eux, les liens qui les tissent comme éléments d'un paysage.
L'auteur continue ici sa déconstruction du mythe de l'individu, ainsi que son travail sur l'éthique en tant que fragilité. L'objectif reste clair: une philosophie de la situation et de l'action.
Présentation de l'éditeur
Lors d'un premier volume paru dans cette même collection il s'était agi d'élucider les enjeux des notions de monde, de vie et d'individuation d'Aristote à Heidegger et Deleuze. Dans le prolongement des perspectives ainsi ouvertes, le présent volume confronte en un premier temps Heidegger et Simondon autour de la question de la technique, en leur refus commun d'une approche purement instrumentale et anthropologique de la technique, permettant ainsi de penser ce qu'il en est du monde et des formes d'individuation du vivre à l'époque dite de la « mondialisation ». La deuxième partie de l'ouvrage est consacrée à la pensée de G. Deleuze dont on sait la dette à l'égard de Simondon et le rapport complexe à Heidegger. Sont ainsi mises en résonance trois pensées majeures du XX° s autour des questions de la technique, de l'individuation et de l'immanence : leurs divergences montrent comment se scelle leur amitié stellaire, stéréophonie d'une univocité en laquelle persiste à parler ce qui est aujourd'hui le chant de notre destin pour un autre commencement de la pensée.
Présentation de l'éditeur
Si 'le néant n'a pas de propriétés', selon la formule de Malebranche, a-t-il cependant une histoire ? C'est à cette paradoxale question que le présent livre s'attache en cherchant à déployer les différentes significations de ce qui n'est pas, du radicalement non-étant parménidien jusqu'à l'être selon Heidegger qui, n'étant rien d'étant, est le Rien (Nichts) rendant possible la manifestation de l'étant. On le voit, l'histoire dont il s'agit ici est celle de la métaphysique, traversée par la tension entre un rejet pur et simple du néant, réduit à n'être qu'un mot (pour saint Augustin, Bergson et Carnap notamment), et, au contraire, l'affirmation d'une certaine positivité de ce qui ne relève pas directement d'une logique de l'être (pour Platon, Proclus, Scot Erigène, Maître Eckhart ou Schelling, par exemple). Loin d'impliquer nécessairement la disparition, l'absence ou la mort, le néant permet de penser l'altérité, la matière, le devenir, la liberté humaine ou la suréminence du Premier Principe. Certains des textes de ce volume étaient inédits en français, la plupart ont été retraduits en étant attentif au vocabulaire du néant qui cherche à en saisir la nature fuyante.
Présentation de l'éditeur
Le Cours de philosophie morale de Vladimir Jankélévitch fut à l'origine professé à l'Université libre de Bruxelles en 1962. Mais il est fort différent des cours prononcés à la Sorbonne et publiés sous forme enregistrée, dont l'écrit ne saurait rendre les célèbres crescendos et le mode musical. Il s'agit ici de tout autre chose : Jankélévitch se montre d'abord très didactique et n'hésite pas à faire des références précises et nombreuses à l'histoire de la philosophie. Pour autant, il n'abandonne pas ses thèmes de prédilection. La singularité et l'intérêt de ce cours, où se rejoignent le professeur et le philosophe de la morale, résident précisément dans le croisement de ces deux «lignes» de pensée. Car, comme le rappelle Vladimir Jankélévitch, «la morale [...] tend à envahir l'existence entière [...]. Il n'est rien d'humain qui ne soit moral».
Présentation de l'éditeur