Bienvenue à Skios : sur cette petite île grecque, siège de la fondation philanthropique d'une riche Américaine, l'élite de la politique, de la science et du monde des affaires se retrouve une fois l'an pour partager ses vues sur l'état du monde. Mais cette année, malgré les bons offices de Nikki, l'assistante ambitieuse, personne n'est là où il devrait être: suite à une confusion de valises à l'aéroport, le séduisant Oliver Fox est pris pour le Dr Norman Wilfred et, trouvant Nikki plutôt à son goût, la suit à la fondation, amusé à l'idée d'usurper l'identité du professeur, tandis que celui-ci se retrouve dans une villa occupée par Géorgie, l'éphémère conquête d'Oliver rencontrée la veille dans un bar. Les rebondissements et les quiproquos se succèdent, sur une île qui n'a plus rien de paradisiaque, jusqu'à un finale sanglant et burlesque: un vrai divertissement à la sauce anglaise !
Habité par la présence entêtante des paysages du Montana dont Kevin Canty a fait son territoire littéraire, Toutes les choses de la vie explore sentiments et émotions avec une vérité saisissante.
Comme chaque année, June et RL se retrouvent le long d'une rivière, une bouteille de Johnnie Walker à la main, pour célébrer l'anniversaire et la mémoire de Taylor, mort onze ans plus tôt. June a été son unique amour, RL son ami d'enfance. Mais ce jour-là, décidée à prendre un nouveau départ, June déclare qu'elle ne sera plus jamais « la veuve de personne ». Divorcé, père d'une fille de vingt ans, et un peu paumé, RL sait secrètement qu'il est, lui aussi, à un carrefour de son existence. Et qu'il ne tient qu'à lui de lui donner un sens. Surtout lorsqu'il voit resurgir son amour de jeunesse, Betsy, une femme aux abois qu'il se met en tête de sauver...
« Une maîtrise époustouflante pour faire venir à la surface de ses mots toute l'Amérique profonde et la profondeur non moins vertigineuse de ses, personnages. »
Frédéric Vitoux, Le Nouvel Observateur
« Les scènes sont saisissantes de vérité : on est entre les mains d'un maître. »
The San Francisco Chronicle
« Kevin Canty possède un style qui n'appartient qu'à lui et qui exerce un charme hypnotique sur le lecteur. »
The New York times
« En bon minimaliste, Kevin Canty excelle à évoquer le poids d'une existence, ses attentes, ses joies, ses angoisses. Il y a de vrais moments à grâce ; on sent battre le pouls de la vie. »
Publishers Weekly
Berlin, 2004. Au moment même où sa vie personnelle le plonge dans le désarroi, le jeune Edward Cohen - propriétaire d'une boutique de mode branchée - tombe sur des notes laissées par son grand-oncle Adam. Ce dernier a dix-huit ans en 1938, et lorsque sa famille s'apprête enfin à quitter l'Allemagne pour se réfugier en Angleterre, il rencontre Anna, une jeune fille qui incarne tout ce dont il a toujours rêvé.
Quand cette dernière disparaît, il n'a alors d'autre choix que de partir à sa recherche, en Pologne... Car Adam est un rêveur, élevé par l'excentrique Edda Klingmann qui lui enseigne qu'il ne faut jamais avoir peur de rien. Il va jusqu'à échanger son identité, travailler pour un dignitaire SS, et pénétrer dans le ghetto de Varsovie pour essayer de retrouver Anna.
Plus de soixante ans plus tard, Edward découvre non seulement le récit sidérant de la vie de ce grand-oncle à qui une ressemblance physique très forte le lie, mais aussi la force du passé. Tout comme le fait qu'une seule rencontre peut changer le cours d'une existence.
Qui est Theo ? Que lui est-il arrivé à New York pour qu'il soit aujourd'hui, quatorze ans plus tard, cloîtré dans une chambre d'hôtel à Amsterdam comme une bête traquée ? Qu'est devenu le jeune garçon de treize ans qui visitait des musées avec sa mère et menait une vie de collégien ordinaire ? D'où vient cette toile de maître, Le chardonneret, qu'il transporte partout avec lui ?
A la fois roman d'initiation à la Dickens et thriller éminemment moderne, fouillant les angoisses, les peurs et les vices de l'Amérique contemporaine, Le chardonneret laisse le lecteur essouflé, ébloui et encore une fois conquis par le talent hors du commun de Donna Tartt.
Milla est clouée sur son lit, paralysée. Seule sa domestique noire prend soin de cette femme abandonnée de tous. Quarante ans plus tôt, Milla régnait pourtant en maîtresse sur cette grande ferme près du Cap, et sa vie était pleine de promesses. Maintenant, la mort est proche, et sa mémoire passe en revue les souvenirs éparpillés d’une vie en morceaux : la décision d’adopter Agaat – une petite fille noire – quand son mariage avec Jak ne lui donne pas les enfants espérés, puis la naissance tardive d’un fils qui transforme Agaat en servante, et les conflits incessants avec son mari…
Milla est condamnée au silence, mais en clignant des yeux, elle espère encore communiquer avec Agaat qui veille sur elle, malgré tout. Entre loyauté et vengeance, fierté et tendresse, un combat silencieux s'engage entre les deux femmes, pendant qu’à l’extérieur le monde de l’apartheid vit ses toutes dernières heures.
Agaat impressionne par sa puissance, à la fois épique et polyphonique, et plonge le lecteur dans un drame intime et familial d’une rare densité.
'Une véritable sensation littéraire' Rolling Stone
'Lin à l'apogée de l'humour et du mordant' Globe and Mail
'D'une grande force émotionnelle, un roman sans une once d'autoapitoiement, de mélodrame ou d'affectation, qui fait du glacial Lin l'icône parfaite d'une génération exposée à la maturité.' Publishers Weekly
'Un chef-d'oeuvre moderne. Taipei a moins à voir avec son temps qu'avec la littérature traditionnelle de Hamsun, Hemingway et Musil.' New York Observer
'Avec Taipei, Tao Lin devient le styliste le plus intéressant de sa génération.' Bret Easton Ellis
Pour assouvir son voyeurisme tyrannique, Atsuo Okuda, un vieux poète japonais, a déployé un gigantesque système d’observation à travers Tokyo. Cible privilégiée de sa pulsion scopique : son fils Shunsuke, son « petit fugu débile », dont il espionne les aventures sexuelles grâce à son arsenal tentaculaire – quand il ne déclame pas des vers à sa poupée à cinquante millions de yens. Par flashs successifs, Shunsuke relate son amour fou pour Iulana, blonde et robuste Polonaise rencontrée dans un bar à strip. Une passion à la démesure de l’enfer tokyoïte, qu’Okuda cherchera à entraver par tous les moyens, surtout les moins avouables…
C'est dans une station de métro désaffectée, aux côtés des insurgés du capitalisme totalitaire, que l'ex-directeur du Fonds monétaire international se terre, et attend son heure. En surface, ses ennemis savourent leur victoire. Les charmes d'une modeste femme de chambre auront suffi à briser ce social-démocrate décadent hostile aux desseins de l'Empereur. Dès lors, nul ne pourra s'opposer au plus fabuleux hold-up de l'histoire. Mais c'est sans compter sur les pouvoirs démoniaques du dieu K, sur ses troupes misérables tapies dans les souterrains de Manhattan. Entre deux massages très spéciaux, prodigués par la sublime Wendy, DK prépare le Grand Soir.
D'un fait divers, Juan Francisco Ferré tisse un artéfact fictionnel où convergent les maux de notre société. L'analyse psychologique d'un homme de pouvoir permet à Ferré de s'introduire dans les égouts du système capitaliste actuel. Karnaval devient alors un roman foncièrement politique, une satire exubérante qui pose une fois encore la question du rôle de la fiction.
« Bigger than life. On y pense en le voyant venir à notre rencontre, gabarit de rugbyman, crâne rasé et veste en cuir sanglée. Docteur en littérature hispanique, Ferré ressemble à son oeuvre, du genre large d'épaules, aussi volubile que colossal. »
Emily Barnett, Les Inrockuptibles
Au bord du divorce, un couple de trentenaires lisboètes se livre à un inventaire courtois et méthodique de ses biens. Très vite, Arnaldo et Bárbara achoppent sur le sort de leur tortue domestique. Que faire de cet animal qu'ils n'ont même pas baptisé ? Liés par ce nœud gordien absurde, ils poursuivent - en attendant de trouver une solution - un semblant de vie commune ponctué de scènes de ménage aigres-douces... Mais sont-ils sûrs de vouloir se quitter ? Leurs chassés-croisés chez eux, dans les quartiers populaires ou huppés de Lisbonne, et la mélancolie qui les étreint quand ils sont seuls laissent présager un dénouement heureux... Mário de Carvalho profite de cette trame cocasse pour épingler des affects conjugaux dangereusement volatils et nous faire rire d'un certain quotidien urbain petit-bourgeois. Cocktail narratif jubilatoire mixant cinéma, farce et bandes dessinées, son 'chronovélème' pousse sur le devant de la scène un chélonidé inerte, modeste mais hilarante allégorie de notre condition humaine.
« Y. La lettre parfaite. L'os de la chance, la fourche des chemins, le verre à martini vide. La lettre qui se prononce pourquoi en anglais - Why ? -, question que nous posons sans cesse.
Ma vie commence au Y. »
Ainsi débute l'histoire de Shannon, un bébé abandonné devant les portes d'un YMCA (une association de jeunes chrétiens), emmailloté dans un pull gris crasseux, avec pour seule compagnie un couteau suisse. Quelques secondes plus tard, elle est recueillie par un homme, mais celui-ci ne peut qu'apercevoir la silhouette de la mère qui s'enfuit déjà. Une décision qui va changer à jamais le cours de ces trois vies.
De famille d'accueil en famille d'accueil, Shannon doit faire face à l'abandon et à la violence. Elle finit cependant par trouver la stabilité et l'amour chez Miranda, une mère célibataire bienveillante qui n'aime pas le gaspillage. Mais les questions que se pose la jeune fille grandissent avec elle. D'où vient-elle? Qui est sa vraie famille? Pourquoi l'a-t-on abandonnée le jour même de sa naissance ?
Les réponses se trouvent dans le récit déchirant de la vie de Yula, la mère de Shannon, une enfant au destin tragique.
Abordant des thèmes fondamentaux tels que la famille, la question de l'identité ou encore la notion d'héritage, Y est un roman d'une rare beauté, plein de sagesse et de profondeur, qui ose demander « pourquoi ? » tout en insinuant que la réponse n'est pas toujours claire et qu'elle n'a peut- être même pas vraiment d'importance.