Rencontre avec Norman Ajari

Le 9 mai 2019 de 19h00 à 21h00

Carré Norman AjariTropismes vous invite à rencontrer Norman Ajari pour son livre "La dignité ou la mort ; éthique et politique de la race" paru aux éditions La Découverte et Les Empêcheurs De Penser En Rond.

Être africain ou afrodescendant, c'est provenir d'un peuple dont l'humanité fut contestée sur les plans juridique, scientifique, philosophique, théologique, économique, psychiatrique. On n'en continue pas moins à exiger des Afrodescendants qu'ils cessent de « ressasser », de « ruminer » l'histoire coloniale, répétant ainsi une vieille injonction esclavagiste à l'oubli des ancêtres et à la méconnaissance de la communauté d'origine. Pourquoi prendre la question sous l'angle de la dignité ? La dignité est ce que le Blanc essaie d'abolir lorsqu'il exerce sa violence sur le Noir. Mais c'est aussi ce dont le Blanc se prive lui-même lorsqu'il exerce sa violence sur le Noir. Enfin, c'est ce que le Noir réaffirme collectivement lorsqu'il s'engage contre la domination blanche. Lorsque la dignité d'un jeune Noir est prise d'assaut, lorsqu'il est violé ou assassiné par les représentants de l'État, c'est une longue histoire de luttes, de conquêtes et d'affirmation d'une humanité africaine qui vacille et tremble sur ses bases. La Dignité ou la Mort propose une implacable analyse critique de la tradition philosophique européenne. Mais c'est pour mieux renouer avec l'histoire méconnue de la pensée radicale des mondes noirs. Les révoltes d'esclaves, la négritude, les usages révolutionnaires du christianisme en Amérique du Nord et en Afrique du Sud, l'ontologie politique seront autant d'étapes d'un véritable parcours de libération. La dignité est la capacité de l'opprimé à tenir debout entre la vie et la mort.

Norman Ajari est docteur en philosophie et chargé de cours à l’université Toulouse Jean-Jaurès. Il est également membre du bureau exécutif de la Fondation Frantz-Fanon.

La rencontre sera animée par Sami El-Hage, librairie.

Rencontre avec Sarah Chiche

Le 7 mai 2019 de 18h30 à 20h30

Carré sarah chicheTropismes vous invite à rencontrer Sarah Chiche pour son roman "Les enténébrés" récemment paru aux Éditions du Seuil.


Automne 2015. Alors qu'une chaleur inhabituelle s'attarde sur l'Europe, une femme se rend en Autriche pour écrire un article sur les conditions d'accueil des réfugiés. Elle se prénomme Sarah. Elle est aussi psychologue, vit à Paris avec Paul, un intellectuel connu pour ses écrits sur la fin du monde, avec qui elle a un enfant. À Vienne, elle rencontre Richard, un musicien mondialement célébré. Ils se volent. Ils s'aiment. Elle le fuit puis lui écrit, de retour en France. Il vient la retrouver. Pour Sarah, c'est l'épreuve du secret, de deux vies tout aussi intenses menées de front, qui se répondent et s'opposent, jusqu'au point de rupture intérieur : à l'occasion d'une autre enquête, sur une extermination d'enfants dans un hôpital psychiatrique autrichien, ses fantômes vont ressurgir. S'ouvre alors une fresque puissante et sombre sur l'amour fou, où le mal familial côtoie celui de l'Histoire en marche, de la fin du XIXe siècle aux décombres de la Deuxième Guerre mondiale, de l'Afrique des indépendances à la catastrophe climatique de ce début de millénaire.
Sarah Chiche est écrivain, psychologue clinicienne et psychanalyste. Elle est l'auteur de deux romans : "L'Inachevée" et "L'Emprise" tous deux parus chez Grasset, et de trois essais : "Personne(s)", d’après Le Livre de l'Intranquillité de Fernando Pessoa aux Éditions Cécile Defaut, "Éthique du mikado, essai sur le cinéma de Michael Haneke" aux PUF et "Une histoire érotique de la psychanalyse : de la nourrice de Freud aux amants d'aujourd'hui" aux éditions Payot.

La soirée sera animée par David Courier, journaliste culturel.

Rencontre avec Jacques Darras

Le 25 avril 2019 de 19h00 à 21h00

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Tropismes vous convie à une rencontre avec Jacques Darras à propos de "Van Eyck et les rivières dont la Maye" publié aux éditions le Castor Astral et "La gaufre vagabonde" sorti aux éditions Cours Toujours.

 « Qu'est-ce qui nous fait tellement aimer une frontière ? » Ce livre est un roman, ce livre est un poème. Il est écrit en prose, il est écrit en vers. Il s'intéresse à l'histoire, il a le souci de la géographie. Il circule à cheval dans le XVe siècle. Il franchit la frontière entre la France et la Belgique, la France et la Suisse, voyageant de Lille à Bruges, de Dijon à Bruxelles sur les routes de l'ancienne Bourgogne. Fil d'or souple unissant entre eux ces morceaux d'histoire dispersés, s'articulent les panneaux du célèbre Agneau mystique peint à Gand par Jan van Eyck. Après le Tome III "L'Embouchure de la Maye dans les vagues de la Mer du Nord," sorti également au éditions Le Castor Astral, 2017) ce « roman/poème » constitue le Tome IV du poème épique La Maye. 

Quant à "la gaufre vagabonde" paru aux éditions Cours toujours c'est une fantaisie poétique, un libre manuel de géographie, une chronique du Nord mais aussi une autobiographie, un récit d’enfance, une éloge de la littérature et de la poésie, une  galerie de portraits, un livre de cuisine… Pour Jacques Darras, la gaufre est bien plus qu’un simple gâteau populaire dans le Nord de la  France et en Belgique. C’est une matière à mémoire, la sienne, celle du petit garçon qui rêve de la fermière qui va traire le lait essentiel à la fabrication de la gaufre. Celle aussi de tout un territoire aux frontières floues et très personnelles, embrassant à la fois la Flandre et la Wallonie, zigzagant dans une Picardie « protestataire et protestante » entre la côte de la mer du Nord, Le Crotoy, Arras, et glissant même du côté de Vienne où un le célèbre tableau de Brueghel, Hiver, peut-être la première représentation picturale de la gaufre (deux gaufres volées à un enfant) semble être à la fois l’aiguillon et le point d’orgue de cette déambulation érudite et enjouée.

La soirée sera animée par Sami El-Hage, librairie.

Rencontre avec Martin Buysse

Le 27 mars 2019 de 19h00 à 21h00

carré Muzungu redimensionnéTropismes vous invite à rencontrer Martin Buysse à l'occasion de la parution de son roman "Muzungu" aux éditions Zellige.

Rwanda, printemps 1994. Depuis l'assassinat du président de la République, le pays a sombré dans la violence : dans le nord, un mouvement rebelle constitué de réfugiés tutsi a repris son offensive vers la capitale. Partout ailleurs, les Tutsi sont massacrés par des milices hutu à la solde du pouvoir décapité. Kigali, 28 avril. François est debout dans son appartement, face à la porte que viennent de refermer les miliciens. Derrière lui, une femme blessée souffle bruyamment. Ils la lui ont livrée pour s'assurer de sa fidélité à leur cause. Une cause qu'il a embrassée quelques années plus tôt, en Belgique, après s'être lié avec Robert, un Hutu rwandais. Une cause qui parlait de révolution sociale et de peuple majoritaire. Une cause qu'il a défendue par amitié, par idéal, peut-être pour tromper l'ennui. Une cause qui l'a vu, malgré les avertissements de sa soeur Charlotte, rédiger articles et pamphlets anti-Tutsi, à Bruxelles puis à Kigali où il s'est improvisé journaliste. Une cause que le souffle de cette femme lui retourne en pleine figure. Il prend alors une décision qui scellera son destin.

Avec ce roman, l'auteur nous raconte l'histoire d'un homme empêtré dans une aventure qui le dépasse et débouchera sur le dernier génocide du XXe siècle.

Physicien, Martin Buysse enseigne la géométrie à l'UCLouvain. Il découvre le Rwanda à l'occasion d'un séjour à l'Université catholique de Bukavu. "Muzungu" est son deuxième roman, après "La logique du sang" paru en 2013 également aux éditions Zellige.

La soirée sera présentée par Jean-François Grégoire.

Bruxelles demain? Débat avec Eric Corijn et Alain Deneef

Le 21 mars 2019 de 19h00 à 21h00

Tcarré Bruxelles demainropismes vous invite au débat autour de la question de l'urbanité et de la citoyenneté de demain interrogeant la problématique spécifique de Bruxelles qui doit faire face à de nombreux obstacles. Pour les renverser, il faut une vision.

Nous recevrons Eric Corijn, professeur à la VUBrussels pour la parution de son livre "Une ville n'est pas un pays. Plaidoyer pour la révolution urbaine."  aux éditions Samsa. "La majorité de l’humanité vit aujourd’hui en milieu urbain. Ce simple fait n’est pas vraiment intégré dans les analyses sociales ou politiques. Néanmoins, il s’agit d’une des plus profondes restructurations dans l’histoire de notre espèce. Et toute cette croissance se produit dans un contexte de mondialisation néolibérale. Le vingtième siècle nous laisse une planète confrontée à trois défis majeurs: le changement climatique, les inégalités sociales, les migrations et multicultures.  Ces défis se situent en premier lieu dans les villes et c’est là qu’ils devront être résolus. Mais pour ce faire, nous devrions aussi changer nos démocraties et nos politiques. Cet essai prend le pari de la révolution urbaine pour repenser la société post-nationale. Il propose un changement radical de gouvernance à partir de l’écosystème métropolitain. Une vision du monde du 21ième siècle doit remplacer celle du 19ième siècle qui domine la politique actuellement. Sous ces conditions la ville peut sauver le monde.
Nous recevrons également Alain Deneef pour l'ouvrage "Demain Bruxsels, une vision pour libérer notre ville" paru aux éditions petite collection politique écrit avec le think thank Aula Magna dont il est le secrétaire général et dont fait également partie Eric Corijn. "Bruxelles, une ville merveilleusement riche d'une population frondeuse et bigarrée qui préfigure l'Europe de demain. Bruxelles: une ville malheureuse entravée par un imbroglio institutionnel qui l'empêche d'avoir prise sur son destin. Ce n'est plus supportable. Cette ville multilingue et cosmopolite doit pouvoir devenir pleinement...ce qu'elle est déjà dans les faits. Les obstacles sont nombreux. Pour les renverser, il faut une vision. Cette vision nous l'appelons Bruxsels" Le débat sera mené par Henri Goldman (éditeur et rédacteur en chef de la revue Politique).

Entretien croisé entre Caroline Lamarche et Victoire de Changy

Le 19 mars 2019 de 19h00 à 21h00

carré Lamarche de ChangyTropismes vous convie à un entretien croisé entre Caroline Lamarche et Victoire de Changy.

Caroline Lamarche présentera son nouveau recueil de nouvelles "Nous sommes à la lisière" paru chez Gallimard. Ces neuf nouvelles nous placent à la lisière de deux mondes, là où se croisent humains en déroute et animaux semi-sauvages. Chacun tente de rejoindre l'autre, mais l'on ne sait qui, de la bête ou de l'humain, est en quête de protection.De quel envol blessé la cane Frou-Frou est-elle le signe ? Un cheval nommé Mensonge peut-il emporter une enfant loin du monde mensonger des adultes ? Comment un rat, un écureuil, un hérisson exorcisent-ils la folie, le deuil ou simplement l'ennui ? Que deviendra le nid des fourmis Lin, Clet, Clément, Sixte, Corneille et Cyprien après le passage de joyeux promeneurs ? En quoi un chat errant, un papillon sur sa fin sont-ils les messagers de l'amour ? Au sommet d'un arbre fragilisé par les bouleversements climatiques, que signale le chant obstiné de Merlin ? Autant d'existences menacées, mais libres à leur manière. Autant d'alliances discrètes, toujours sur le qui-vive.Dans un monde à la lisière du chaos, Caroline Lamarche allie la simplicité narrative à une sauvagerie souterraine pour dire l'interdépendance de toutes les créatures vivantes.

Victoire de Changy reviendra sur son dernier roman "L'île longue" paru aux éditions Autrement.
Sur un coup de tête, une jeune femme quitte Bruxelles et prend le premier avion pour Téhéran. Là-bas, elle rencontre Tala, qui a vingt ans, comme elle, « mais qui en a cent ». Tala vient de perdre sa mère, dont elle ignore tout. En lisant son journal intime, des indices les conduisent toutes deux sur « l'île longue » : c'est ainsi que l'on surnomme l'île somptueuse de Qeshm, au sable noir et aux eaux troubles. Entre mer et désert, une histoire tragique va alors se dévoiler, et avec elle l'histoire de l'Iran. En mettant à jour ce passé douloureux, Tala et la narratrice vont également vivre leur amour naissant. Mais l'existence n'est jamais libre dans « l'Iran qui ouvre ou qui ferme, qui tend ou qui prend ».
À travers une écriture envoûtante, Victoire de Changy noue avec brio les intrigues présentes et passées et confirme son talent d'écrivaine dans une quête familiale et amoureuse. "L’Île longue" est le second roman de cette auteure remarquée et prometteuse.

Rencontre avec Jacques Steiwer

Le 7 mars 2019 de 19h00 à 21h00

carré Steiwer recadréTropismes vous invite à rencontrer Jacques Steiwer pour une discussion autour de son ouvrage "La dialectique à l'épreuve du XXIème siècle" paru aux éditions Samsa.

La dialectique est une méthode de raisonnement, mais aussi un schéma d’explication philosophique des mystères et des contradictions de l’être. Depuis les origines de la pensée grecque, les paradoxes de la connaissance ont stimulé l’homme à s’interroger pour expliquer le monde, pour comprendre l’Histoire et les événements qui s’y déroulent.
Aujourd’hui, à travers une sorte de veulerie globale, le XXIe siècle serine qu’il n’y aurait plus d’Histoire. Avec l’informatique, la robotique, l’ingénierie financière et ses statistiques, on serait arrivé à un degré d’efficience berçant les béotiens dans l’abandon et les oligarques dans le cynisme.
Le devenir ne s’arrête pas aux portes de nos sociétés dites d’abondance. De puissantes tensions les traversent de part en part. Si la dialectique a un sens, c’est bien celui de se considérer comme impliquée dans une contradiction créative, appelée tôt ou tard à reformater le bouillonnement de l’être. Rien n’y est jamais donné pour immuable.
Ce livre nous permet de mieux comprendre le monde, de mieux nous situer en lui, en nous comprenant mieux et, ainsi, d’agir en conséquence. Il lie les perspectives historiques aux analyses conceptuelles, dans un langage philosophique abordable pour tous.

Jacques Steiwer est né au Grand-duché de Luxembourg. Il a fait des études de philosophie à Paris, à la Sorbonne, où son référant était Paul Ricœur, et au Collège de France, où il a suivi les cours de Maurice Merleau-Ponty.

La discussion sera animée par Sami El-Hage, libraire.

Rencontre avec Jacques Richard

Le 5 février 2019 de 19h00 à 21h00

event Jacques Richard

Tropismes vous invite à rencontrer Jacques Richard pour la parution de son nouveau roman «La femme qui chante» aux éditions ONLIT.

Prisonnière du dortoir, le petite Solange attend un miracle pour la délivrer de la rigueur du pensionnat algérien. Celui ci se produit : c'est le retour précipité au pays. Avec l'arrivée dans ce « pays miracle, pays Miracoli, pays tout mélangé salé sucré », Solange n'est pas pour autant libérée. C'est une vie de femme qui s'ouvre, admirable et brutale, marquée au fer rouge par cet adage martelé alors par les mères à leurs filles : « La femme donne, elle se donne, l'homme prend ». Solange subira la morale des hommes, qui tout interdit, qui tout salit. Mais quand elle chante, contre les dents du monde, Solange enfin change de vie : le chant déborde et la déborde. Solange se libère et pourtant disparaît, dans le même mouvement.

Jacques Richard nous livre un portrait âpre, touché de cette poésie qu'il maîtrise à la perfection, un roman féministe qu'il dédie à ses deux filles et à ses cinq sœurs. Et à toutes les autres.

La soirée sera animée par David Courier, journaliste.

Rencontre avec Bernard Tirtiaux

Le 30 janvier 2019 de 19h00 à 21h00

Trcarré Tirtiaux recadréopismes vous invite à rencontrer Bernard Tirtiaux autour de son nouveau roman «L'ombre portée» paru aux éditions JC Lattès.

Voici l’histoire d'une famille et d’un domaine : une grande ferme carrée de Wallonie dominant la plaine de Waterloo dont l’origine remonte au VIIIe siècle. Détruite durant la Seconde Guerre mondiale, amputée de ses terres agricoles, elle va revivre peu à peu sous les mains de bâtisseur de Bernard Tirtiaux qui la rachète à sa famille et la reconstruit brique après brique, pour y créer son atelier de maître verrier ainsi qu'un centre dédié aux arts.
Mais les fantômes du passé continuent de hanter les lieux. Bernard se lance à la recherche des secrets de sa grand-mère, Hermine, une quête qui l’aidera à se trouver lui-même.

À travers ce texte très personnel, Bernard Tirtiaux lève le voile sur sa part d’ombre, son amour pour la lumière et sa passion pour la transmission.

La soirée sera animée par Joseph Duhamel.

Discussion autour du livre "Maudits mots, la fabrique des insultes racistes" de Marie Treps

Le 24 janvier 2019 de 19h00 à 21h00

Carré Maudits motsTropismes ouvre le débat et vous invite à une discussion autour du livre "Maudits mots, la fabrique des insultes racistes" de Marie Treps aux éditions Tohu-Bohu.

Si les temps ont changé, si « le propos raciste émis dans la sphère publique est aujourd’hui passible de sanction, il reste palpable et a pris d’autres formes »
« Je m’intéresse aux mots et à ce qu’il y a derrière. Les mots sont le miroir de notre société. Ils apparaissent dans un certain contexte. »
Maudits mots ou l’inventaire raisonné des mots irraisonnables, les insultes racistes. Des plus insignifiantes aux plus outrageantes. Citations à l’appui, puisées dans les textes anciens ou contemporains, elles sont toujours révélatrices de l’esprit du temps. Comment ces désignations injurieuses ont-elles été fabriquées, pour quelles raisons, dans quelles circonstances historiques ont-elles été imaginées ? On le verra, si, en la matière, l’imagination ne fait défaut à personne, les motivations, elles sont essentielles.

Marie Treps est linguiste et sémiologue et a participé à l’élaboration du Trésor de la Langue Française, dictionnaire publié par le CNRS.
Le journaliste Philippe Dewolf animera ce débat qui sera ponctué de lectures par le comédien Frédéric Baal.

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