Afrique & histoire n°5 - avril 2006

Afrique & histoire n°5 - avril 2006
Revue
Ed. Verdier

' Par quelle aberration a-t-on pu croire, après la chute du Mur, que la disparition d'un adversaire signifiait l'abolition de l'adversité ?

Par quelle sottise a-t-on pu considérer que l'Homo economicus allait pacifier la planète, et que les conflits subsistants n'étaient que des vestiges du passé, des bavures exotiques ? Je l'explique à la manière de Tchékhov. Par le très grand plaisir que les hommes ont à dormir. ' La Cerisaie ' est vraiment la grande pièce sur les dix dernières années que nous venons de passer. Tous les protagonistes, qu'ils soient propriétaires ou intellectuels, y sont acquis à l'idée que finalement tout s'arrange toujours, que le mal n'est que le fourrier du bien. Cet esprit-là domine en Occident depuis 1989. C'est ainsi que l'on a pu, sans rire, voir Fukuyama célébrer la victoire des Etats-Unis sur l'Union soviétique exactement dans les même termes que Kojève pensait fêter la victoire de Staline sur l'Occident? Fêter la victoire de Staline en 1937 et la victoire de Wall Street en 1987 exactement dans les mêmes catégories intellectuelles aurait tout de même dû poser un problème, non ? '
André Glucksman, in Le Nouvel observateur, janvier 2002.

Hérodote n°121/2e trimestre 2006. Menaces sur les Deltas

Hérodote n°121/2e trimestre 2006. Menaces sur les Deltas
Revue
Ed. La Découverte

' Par quelle aberration a-t-on pu croire, après la chute du Mur, que la disparition d'un adversaire signifiait l'abolition de l'adversité ?

Par quelle sottise a-t-on pu considérer que l'Homo economicus allait pacifier la planète, et que les conflits subsistants n'étaient que des vestiges du passé, des bavures exotiques ? Je l'explique à la manière de Tchékhov. Par le très grand plaisir que les hommes ont à dormir. ' La Cerisaie ' est vraiment la grande pièce sur les dix dernières années que nous venons de passer. Tous les protagonistes, qu'ils soient propriétaires ou intellectuels, y sont acquis à l'idée que finalement tout s'arrange toujours, que le mal n'est que le fourrier du bien. Cet esprit-là domine en Occident depuis 1989. C'est ainsi que l'on a pu, sans rire, voir Fukuyama célébrer la victoire des Etats-Unis sur l'Union soviétique exactement dans les même termes que Kojève pensait fêter la victoire de Staline sur l'Occident? Fêter la victoire de Staline en 1937 et la victoire de Wall Street en 1987 exactement dans les mêmes catégories intellectuelles aurait tout de même dû poser un problème, non ? '
André Glucksman, in Le Nouvel observateur, janvier 2002.

Chimères n°60 - Printemps 2006

Chimères n°60 - Printemps 2006
Collectif
Ed. Chimères

' Par quelle aberration a-t-on pu croire, après la chute du Mur, que la disparition d'un adversaire signifiait l'abolition de l'adversité ?

Par quelle sottise a-t-on pu considérer que l'Homo economicus allait pacifier la planète, et que les conflits subsistants n'étaient que des vestiges du passé, des bavures exotiques ? Je l'explique à la manière de Tchékhov. Par le très grand plaisir que les hommes ont à dormir. ' La Cerisaie ' est vraiment la grande pièce sur les dix dernières années que nous venons de passer. Tous les protagonistes, qu'ils soient propriétaires ou intellectuels, y sont acquis à l'idée que finalement tout s'arrange toujours, que le mal n'est que le fourrier du bien. Cet esprit-là domine en Occident depuis 1989. C'est ainsi que l'on a pu, sans rire, voir Fukuyama célébrer la victoire des Etats-Unis sur l'Union soviétique exactement dans les même termes que Kojève pensait fêter la victoire de Staline sur l'Occident? Fêter la victoire de Staline en 1937 et la victoire de Wall Street en 1987 exactement dans les mêmes catégories intellectuelles aurait tout de même dû poser un problème, non ? '
André Glucksman, in Le Nouvel observateur, janvier 2002.

La nouvelle Alternative n°69-70/juin-septembre 2006. Hongrie examen de consciences

La nouvelle Alternative n°69-70/juin-septembre 2006. Hongrie examen de consciences
Ed. Nouvelle Alternative

' Par quelle aberration a-t-on pu croire, après la chute du Mur, que la disparition d'un adversaire signifiait l'abolition de l'adversité ?

Par quelle sottise a-t-on pu considérer que l'Homo economicus allait pacifier la planète, et que les conflits subsistants n'étaient que des vestiges du passé, des bavures exotiques ? Je l'explique à la manière de Tchékhov. Par le très grand plaisir que les hommes ont à dormir. ' La Cerisaie ' est vraiment la grande pièce sur les dix dernières années que nous venons de passer. Tous les protagonistes, qu'ils soient propriétaires ou intellectuels, y sont acquis à l'idée que finalement tout s'arrange toujours, que le mal n'est que le fourrier du bien. Cet esprit-là domine en Occident depuis 1989. C'est ainsi que l'on a pu, sans rire, voir Fukuyama célébrer la victoire des Etats-Unis sur l'Union soviétique exactement dans les même termes que Kojève pensait fêter la victoire de Staline sur l'Occident? Fêter la victoire de Staline en 1937 et la victoire de Wall Street en 1987 exactement dans les mêmes catégories intellectuelles aurait tout de même dû poser un problème, non ? '
André Glucksman, in Le Nouvel observateur, janvier 2002.

L'ABCédaire de la Chine

Couverture non disponible
Paquet Philippe
Ed. Piquier

D'Adoption à Yang, ce livre vous explique (presque) tout ce que vous voulez savoir sur la Chine contemporaine, celle du quotidien des hommes et des femmes à l'aune des considérables bouleversements qui agitent leur vie en ce début de XXIe siècle. Précis et extrêmement bien documenté, il a été rédigé par un spécialiste de la Chine, qui pose un regard à la fois décomplexé, critique et affectueux sur ce pays qu'il a sillonné en tous sens depuis plus de vingt ans. On y trouve d'utiles mises au point sur les révolutions qui vont donner un autre visage à la Chine, comme celles des transports, du logement, ou de l'accès au Web et aux loisirs, mais aussi des rubriques plus inattendues sur les cigarettes, le football, la sieste, Tintin ou... les toilettes publiques. Car si cet abécédaire éclaire bien des questions que l'on se pose, il rectifie également nombre d'idées reçues. C'est pourquoi il vous en apprendra même sur ce que vous croyez savoir de la Chine d'aujourd'hui.
Présentation de l'éditeur

Grand connaisseur de la Chine où il a fait de nombreux séjours, Philippe Paquet est journaliste et grand reporter au quotidien belge Le Soir.

Au coeur de la Cité interdite

Couverture non disponible
F. Johnston Reginald.
Ed. Mercure de France/Le Temps retrouvé

C'est en 1919 que Johnston devint le tuteur de P'u-yi, le dernier empereur de la dynastie Ch'ing qui, sans aucun pouvoir politique, vivait encore dans la Cité interdite avec une cour, des serviteurs et toutes les préséances qui étaient dues à son rang. Johnston bénéficiait d'un traitement de faveur particulier auprès de l'empereur : lorsqu'il entrait dans une pièce où se trouvait l'empereur, ce dernier devait se lever et attendre qu'il se fût assis. Ce professeur anglais raconte ses journées d'enseignement avec P'u-yi, certains de ses traits de caractère, son intelligence et son intérêt pour la politique de la toute nouvelle République. Johnston décrit également le mariage de l'empereur, et d'autres scènes privées auxquelles il lui fut donné d'assister ou de participer. Johnston nous donne une vision très intéressante de la vie de cour à l'intérieur de la Cité interdite, toujours avec un souci d'historien de la pensée philosophique ou politique chinoise. C'est de la Cité interdite -où arrivaient journaux et messagers de toute la Chine - que Johnston voyait se mettre en place les rivalités entre partis, factions et personnalités diverses, jusqu'à la chute de l'empereur. Dans le célèbre film de Bernardo Bertolucci, Le Dernier Empereur, le rôle de Johnston était interprété par Peter O'Toole.
Présentation de l'éditeur

Préface d'Alain Peyrefitte.

L'Amérique bâillonnée

Couverture non disponible
Lapham Lewis
Ed. Saint-Simon

Le but de l'administration Bush n'est pas de défendre le citoyen américain contre un ennemi extérieur, mais de protéger l'oligarchie américaine contre la démocratie. Jamais, affirme Lewis Lapham, les voix de la contestation n'ont été à ce point exclues du débat : elles sont réduites au silence, marginalisées, criminalisées par un pouvoir qui méprise les libertés civiles et par un système médiatique voué au seul culte du profit. Pour Lewis Lapham, parce qu'il n'y a pas de démocratie sans contestation, l'Amérique traverse aujourd'hui la plus grave crise de son histoire. Dans cet essai talentueux à contre-courant, le célèbre polémiste dresse un plaidoyer sans concession pour le retour aux vraies valeurs de l'Amérique, celles d'une démocratie désordonnée, bruyante et protestataire.
Présentation de l'éditeur

Lewis Lapham, auteur du Djihad américain publié en 2002 aux éditions Saint-Simon, est directeur de la rédaction de Harper's Magazine depuis 1971. Il est aussi l'un des plus brillants écrivains et intellectuels de sa génération.

Léopold III Photographe

Léopold III Photographe
de Belgique Esmeralda
Ed. Racine

J'ai toujours aimé le désert. On s'asseoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n'entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence... 'Ce qui embellit le désert, dit le petit prince, c'est qu'il cache un puits quelque part...' (Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince
Présentation de l'éditeur

Le Meilleur des Mondes n°2 - Automne 2006

Le Meilleur des Mondes n°2 - Automne 2006
Ed. Denoël

' Par quelle aberration a-t-on pu croire, après la chute du Mur, que la disparition d'un adversaire signifiait l'abolition de l'adversité ?

Par quelle sottise a-t-on pu considérer que l'Homo economicus allait pacifier la planète, et que les conflits subsistants n'étaient que des vestiges du passé, des bavures exotiques ? Je l'explique à la manière de Tchékhov. Par le très grand plaisir que les hommes ont à dormir. ' La Cerisaie ' est vraiment la grande pièce sur les dix dernières années que nous venons de passer. Tous les protagonistes, qu'ils soient propriétaires ou intellectuels, y sont acquis à l'idée que finalement tout s'arrange toujours, que le mal n'est que le fourrier du bien. Cet esprit-là domine en Occident depuis 1989. C'est ainsi que l'on a pu, sans rire, voir Fukuyama célébrer la victoire des Etats-Unis sur l'Union soviétique exactement dans les même termes que Kojève pensait fêter la victoire de Staline sur l'Occident? Fêter la victoire de Staline en 1937 et la victoire de Wall Street en 1987 exactement dans les mêmes catégories intellectuelles aurait tout de même dû poser un problème, non ? '
André Glucksman, in Le Nouvel observateur, janvier 2002.

Le dossier de l'Affaire des Templiers

Le dossier de l'Affaire des Templiers
Ed. Belles Lettres

Réédition de 1923 !

Choix de documents historiques et juridiques relatifs au procès des Templiers au début du 14e siècle - version français-latin.

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